France

Drogue : quelles sont les villes les plus affectées par ce fléau ?

© Behar Anthony/SPUS/ABACA - L'enquête du Figaro montre que les petites villes sont de plus en plus touchées par le trafic de stupéfiants.

C'est une enquête qui en dit long sur l'état du trafic de drogue en France. Le Figaro s'est penché sur le sujet, et les conclusions sont les suivantes : les petites villes sont de plus en plus touchées par le trafic.

La France, n'est pas épargnée par le trafic de drogues. Avec 5 millions de consommateurs dont 1,4 million de réguliers, la France se classe même en haut du podium européen quant à la consommation de cannabis, selon l'Observatoire français des drogues et toxicomanies. Dans ce contexte, Le Figaro s'est penché sur l'état du trafic et la consommation de stupéfiants dans nos villes.

Dans les faits, l'enquête révèle que c'est Marseille qui, pour les villes de plus de 100 000 habitants, prend la tête du classement avec 15 000 mis en cause pour usage de stupéfiants. La ville est par ailleurs quatrième au classement en ce qui concerne le trafic (2,51 mis en cause pour 1 000 habitants), précédée de Toulouse (2,61), Toulon (3,16) et Saint-Denis (5,78). Pour ce qui est des villes moyennes, le taux record de consommation se trouve à Compiègne avec 37 mis en cause pour 100 000 habitants, devant Montereau, Puteaux ou encore Melun.

Les petites villes pas épargnées

Le fléau du trafic et de la consommation de drogue touche de plus en plus les petites villes, comme le rappelle l'étude de la SSMSI. Ainsi, les politiques s'alarment à l'instar du maire de Cannes aussi président de l'association des maires de France, David Lisnard, qui confiait en juin dernier au Figaro que "des villages, des centres-bourgs commencent à voir émerger des points de deal. Le trafic de stupéfiants s'étend aux campagnes". Des villes comme Villerupt (Meurthe-et-Moselle), Le Creusot ou Le Havre, pourtant habituellement calmes se retrouvent ainsi confrontées à des règlements de comptes sur fond de trafic de stupéfiants.

publié le 23 juillet à 22h50, Kévin Comby, 6Medias

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