France

Drame dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz : qui était l’enseignante tuée ?

Agnès, l’enseignante poignardée ce mardi 22 février dans un lycée catholique de Saint-Jean-de-Luz, était une professeure d'espagnol de 52 ans, rapporte Le Figaro. Son entourage est sous le choc.

L’effroi s’est emparé de la ville de Saint-Jean-de-Luz, mercredi 22 février, après le drame dans le lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin. Le Figaro explique que l’enseignante poignardée à mort par un de ses élèves se prénommait Agnès, avait 52 ans ; elle vivait en couple à Biarritz, selon RTL et n’avait pas d’enfant. Au sein de l’établissement, elle enseignait l’espagnol depuis deux décennies.

Au micro de BFMTV, l'évêque de Bayonne, Marc Aillet, a ajouté qu'Agnès était présente dans l'établissement "depuis 1997". Elle était "très appréciée pour son dynamisme, son engagement, et le soin qu'elle avait de ses élèves". Selon lui, elle préparait un voyage scolaire avec eux.

Ce mercredi, elle donnait justement un cours à sa classe d'espagnol de seconde lorsqu'un de ses élèves l’a agressée. Elle n’a pas survécu à l’attaque. “Je n'aurais jamais cru qu'un cas de la sorte puisse se dérouler ici”, a confié au Figaro une ancienne collègue de la victime. “Je l'ai connue à son arrivée, il y a une vingtaine d'années. C'était une personne discrète et qui faisait très bien son travail”, a-t-elle ajouté.

Son compagnon décrit une "très jolie et très bonne personne"

En fin d'après-midi, le compagnon d'Agnès a confié à RTL, hors micro, devant la porte de son appartement "qu’elle consacrait 90% de son temps à son métier". À celui de BFMTV, il dresse le portrait d'une professeure "consciencieuse", d'une "très jolie et très bonne personne, aimée de tous". "C'était une personne merveilleuse, comme on en fait peu", explique l'homme à la chaîne d'information. Un voisin du couple a également tenu à souligner le dévouement dont la victime faisait part vis-à-vis de sa proféssion.

Le corps enseignant fait part de son “effroi”

“La sidération et la tristesse sont immenses”, a témoigné Catherine Nave-Bekhti, enseignante de SES au lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin et secrétaire générale du Sgen-CFDT, auprès du Figaro. Le corps enseignant a fait part de son “effroi”. Dans un tweet, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a déclaré dans un tweet que “toutes pensées vont à sa famille, ses proches, ses collègues et aux élèves de son lycée.” La rectrice de l'académie de Bordeaux a déclaré face à la presse que l'enseignante était "rayonnante dans son travail, c'était une excellente professeur, qui méritait toute notre admiration, au-delà de la sympathie que nous avons pour ses proches."

Christophe Capuano, professeur à l'université Grenoble Alpes et ami de Samuel Paty, a déclaré avoir “l'impression de revivre un cauchemar. J'adresse toutes mes condoléances à ses proches”. Samuel Paty était, jusqu’à ce jour, le dernier enseignant tué dans le cadre scolaire en 2020. Le ministre de l’Éducation, qui s’est rendu sur place, a salué l’enseignante tuée. Il a adressé, sur Twitter, ses “pensées pour sa famille, ses collègues et ses élèves”.

publié le 22 février à 19h37, Orange avec 6Medias

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