France

Drame dans le Jura : un enfant meurt, étouffé par une crêpe

Dans un état critique depuis mardi 21 février, le jeune garçon de CM1 était hospitalisé, mais n’a pas survécu à son étouffement, révèle La Voix du Jura.

Drame dans le Jura. Un élève de CM1, âgé de 9 ans, est mort ce jeudi 23 février, deux jours après s'être étouffé avec une crêpe lors de la fête de carnaval de son établissement, révèle La Voix du Jura.

Mardi 21 février, le garçon était victime d’une fausse route à Chamblay (Jura). Bien que les enseignantes présentes soient immédiatement intervenues, elles n’avaient pas réussi à faire sortir l’aliment de la gorge de l’élève dans son entièreté. Tout de suite, elles appellent les secours et, depuis, l’enfant était hospitalisé à Besançon.

Lors de l’étouffement, le corps enseignant a isolé le garçon. Celui-ci a bien recraché, mais ce rejet n’a pas suffi. Quelque chose restait, bouchant l’œsophage. La fausse route continue, provoquant un arrêt cardiaque, rapporte la Voix du Jura.

Une cellule de crise mise en place

À ce moment, un parent d’élève avait commencé à effectuer les massages quand les secours sont arrivés. Sur les coups de 15h30, une ambulance du centre de Lorette débarque au groupe scolaire de la Loue. Grâce à l’aide de secours supplémentaires, son cœur repart et il est évacué vers l’hôpital en hélicoptère. Malgré tout, son pronostic vital était engagé.

Ce jour, les cours ont été maintenus, selon le Progrès. Une cellule psychologique a été mise en place par l’inspection académique. La Voix du Jura ajoute que des enseignants remplaçants ont été mobilisés en soutien de l’équipe pédagogique particulièrement bouleversée.

Dans un communiqué, le rectorat de Besançon a fait part de son émotion et a adressé ses condoléances à la famille de la victime. "La rectrice, l'inspecteur d'académie et la directrice partagent avec les élèves, parents d'élèves, enseignants et personnels, l’émotion pour ce deuil qui frappe la communauté éducative de l'école et leur témoignent leur soutien et leur compassion", dit Guillaume Rivoire, du service communication du Rectorat de l'Académie de Besançon. "L'émotion est grande", a témoigné Philippe Brochet, maire de la commune de Chamblay, à France 3 Bourgogne Franche-Comté.

publié le 23 février à 17h46, Orange avec 6Medias

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