France

"Divorce party" : quel est ce phénomène en vogue pour fêter la fin de son union ?

Fêter son divorce de la même façon que son mariage ? C'est la tendance venue des Etats-Unis qui se développe en France avec l'organisation de "divorce parties". Les anciennes mariées sont de plus en plus nombreuses à tourner en dérision une union qui fait désormais partie du passé, rapporte Le Parisien.

La fin d'un mariage célébré en grande pompe. Si faire son deuil d'une relation passée peut s'avérer être compliqué pour certaines, pour d'autres, à l'inverse, ce moment est désormais devenu un moment de fête. Comme le rapporte Le Parisien, samedi 11 mai, de nombreuses femmes ont décidé d'organiser une "divorce party" pour enterrer symboliquement leur vie maritale. La tendance, apparue aux États-Unis dans les années 2000, connaît un succès retentissant en France, à tel point que des sociétés se sont spécialisées dans le domaine pour organiser des fêtes aussi symboliques que déroutantes. "J'avais besoin de marquer le coup", a expliqué une ancienne mariée pour qui cette fête a fait un "bien fou". "Je n'avais plus le cadavre du mariage dans le placard", a-t-elle déclaré.

Un mariage sur deux se termine en divorce

Si auparavant le divorce était vu comme un véritable cataclysme et un échec, désormais, la fin d'une union se fête dans une ambiance qui tourne à la dérision la féérie du mariage. "Ma dernière cliente voulait une pièce montée (…) Elle a alors décapité Monsieur avec une paire de ciseaux", a expliqué au Parisien une organisatrice de ces soirées.

Alors qu'un mariage sur deux se termine en divorce dans les grandes villes, organiser une "divorce party" peut s'avérer être une véritable libération avec un goût de revanche. Ainsi, les demandes formulées peuvent s'avérer être plus surprenantes les unes que les autres. Un jeu de fléchettes où la cible s'avère être l'ancien époux, une réplique parfaite du gâteau de mariage déchiqueté et mangé avec les mains... Libre court est laissé à l'imagination de chacune. Mais attention, tout cela doit rester dans un esprit "bon enfant", prévient une "divorce planer" pour qui les célébrations "glauques et macabres" sont totalement proscrites. Coût moyen de l'opération : 2 000 euros.

publié le 11 mai à 15h56, Kévin Comby, 6Medias

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