Disparition de Morgane en Bretagne : le travail des enquêteurs perturbé par des informations fantaisistes
© HJBC - Un gendarme. (Image d'illustration)
Depuis la disparition de Morgane Rivoal, survenue lundi 25 novembre, les gendarmes en charge des recherches font face à la diffusion de fausses informations. Une battue non encadrée a notamment eu lieu après les déclarations d'une voyante, rapporte Ouest France.
Portée disparue depuis le lundi 25 novembre dans les Côtes-d'Armor, la jeune Morgane Rivoal reste, pour l'heure, introuvable. En plus de l'enquête menée par la gendarmerie, ces derniers doivent également faire face à de nombreuses fausses informations, rapporte Ouest France. Mercredi 4 décembre, une battue non encadrée a été lancée à Bourbriac (Côtes-d'Armor), après les dires d'une voyante.
« On n’est pas derrière cela, si on organise une battue, on oriente les gens là où on a des éléments. », témoigne le commandant Jean-Baptiste Gautier, de la compagnie de gendarmerie de Guingamp. « Jamais on ne basera une enquête sur les dires d’un voyant », insiste le gendarme. Une vingtaine de personnes ont participé à ces recherches, à 17 kilomètres de distance du lieu de disparition de la jeune fille de 13 ans. Une battue organisée sans l'appui des gendarmes.
La gendarmerie et la famille face aux fausses nouvelles
Selon l'hebdomadaire L'Écho de l'Armor et de l'Argoat, ces recherches s'appuyaient sur les dires de deux médiums, dont l'une résidant en Guadeloupe. Sur TikTok, cette dernière affirme avoir "senti la présence de Morgane dans un bois, près du collège Jules Ferry."
Vendredi 29 novembre, les parents de Morgane avaient eux aussi insisté pour que cesse cette diffusion de fausses nouvelles. « On demande que les gens arrêtent de diffuser de fausses informations sur les réseaux sociaux pour que l’on puisse avancer. »
publié le 5 décembre à 16h18, Gabriel Gadré, 6Médias