France

Disparition d'Émile : face aux accusations, les amis des parents viennent à leur rescousse

© Durand Thibaut/ABACA - Les parents d'Émile, disparu le 8 juillet sont aujourd'hui la cible de diverses théories.

Objet de nombreuses théories et accusations depuis la disparition de leur enfant, Émile, deux ans et demi, disparu les 8 juillet dernier, les parents voient voler à leur rescousse leurs amis les plus proches. C'est le cas de Bernard Anthony, fondateur de Chrétienté Solidarité, mouvement auquel appartiennent les parents.

"Ils ne font pas partie d'une secte." C'est par ces mots, rapportés lors d'un entretien auprès de BFMTV, que Bernard Anthony, le fondateur de Chrétienté Solidarité, a souhaité apporter son soutien aux parents d'Émile. Le petit garçon, disparu le 8 juillet au Haut-Vernet reste pour l'heure toujours introuvable malgré tous les moyens déployés pour le retrouver.Après avoir passé au peigne fin les lieux de la disparition, les enquêteurs se focalisent désormais sur d'autres pistes avec différentes auditions et fouilles de véhicules. Mais aujourd’hui, ce sont bien les parents du jeune Émile qui sont la cible de diverses théories. Le fondateur du mouvement indique ainsi à nos confrères à propos du garçonnet de deux et demi que le fait que "ce petit soit catholique ou non, proche de nos idées ou pas, peu importe, cela nous touche tous."

"J'ai lu et vu des choses dégueulasses"

Ces derniers jours, les parents sont en effet la cible de nombreuses attaques et théories. Il leur est notamment imputé le fait d'appartenir à une secte. En cause ? Leur lien avec Chrétienté Solidarité, un mouvement crée en 1982 qui défend "les valeurs menacées de la civilisation chrétienne et de l'identité française".

Bernard Anthony est un proche de la famille qu'il connaît bien. L'ancien député européen et membre du Front national jusqu'en 2008 n'est pas avare de compliments envers la famille "son grand-père est un homme érudit", mais ne cache pas sa colère face aux nombreuses accusations. "J'ai lu et vu des choses dégueulasses. Comment peut-on en arriver à un tel degré de déshumanisation ?", se questionne-t-il. Pour lui, "ils sont chrétiens, point. La messe en latin, c'est la messe traditionnelle, celle qui permet de donner un véritable sens aux mots. Ils ne font pas partie d'une secte". Le président du mouvement, Yann Baly, apporte lui aussi son soutien aux parents du petit Émile, rappelant que ce sont des "gens charmants" ayant "décidé d'affronter cette épreuve en s'accrochant à leur foi".

publié le 22 juillet à 21h20, Kévin Comby, 6Medias

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