Des internautes fustigent la réaction d’Élisabeth Borne face à un élève victime de harcèlement
© Capture d'écran BFMTV - La Première ministre, Élisabeth Borne (à droite), et Brigitte Macron (à gauche) lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école, ce jeudi 9 novembre.
Ce jeudi 9 novembre, la Première ministre s’est rendue dans une école à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Sur les réseaux sociaux, certains lui ont reproché d’avoir ri après le témoignage d’un élève harcelé, a rapporté BFMTV.
"Mépris", "lunaire" … Depuis sa troublante réaction après le témoignage d’un élève victime de harcèlement scolaire, la Première ministre Élisabeth Borne fait l’objet de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, a rapporté BFMTV. Ce jeudi 9 novembre, la cheffe du gouvernement s’est rendue dans un collège du 15e arrondissement de Paris, en compagnie de Brigitte Macron, à l’occasion de la journée nationale de mobilisation contre le harcèlement à l’école.
Une séquence est rapidement devenue virale sur X (ex-Twitter). Alors qu’il affirme être la cible de harcèlement, un collégien déplore le manque de compassion d’une enseignante. "Je n’ai pas envie de créer des problèmes (…) Je voulais juste en parler si c’était normal ou pas". À la fin de son intervention, il tend le micro à ֤Élisabeth Borne, qui lâche, après quelques secondes : "Donc ça montre que c’est important de former tout le monde". Suivent quelques rires des élèves, ainsi que ceux de la Première ministre.
"Un mauvais procès d’intention", selon l’entourage d’Élisabeth Borne
Selon BFMTV, la vidéo a été visionnée près de cinq millions de fois. Des utilisateurs ont immédiatement pointé du doigt l’attitude d’Élisabeth Borne. Un internaute l’a qualifiée de "lunaire", tandis que d’autres lui ont reproché de "manquer de cœur". "Honteux", a réagi un autre internaute. Face à cette polémique, l’entourage de la Première ministre a dénoncé un "mauvais procès d’intention" auprès de BFMTV, évoquant "un témoignage si fort" qu'il a occasionné une "gêne".
publié le 10 novembre à 17h00, Antoine Grotteria avec 6Medias