"Des fadas", Emmanuel Macron s’emporte contre les "fausses informations" circulant autour de son épouse
© Tschaen Eric/Pool/ABACA - Brigitte et Emmanuel Macron, le 7 février 2024, lors d'une cérémonie d'hommage aux victimes françaises des attaques du Hamas en Israël.
Le chef de l’État a dénoncé, vendredi, "les scénarios montés" par les théories conspirationnistes affirmant que Brigitte Macron serait "une femme transgenre". Il a ainsi appelé à un renforcement des règles sur le "numérique".
Un message ferme et un appel à l’action. À l’occasion du scellement de la loi inscrivant l’avortement dans la Constitution, Emmanuel Macron a fustigé les "fausses informations" et "les scénarios montés" relatifs à son épouse Brigitte Macron, comme l’a rapporté ce vendredi 8 mars, Ouest-France. Depuis plusieurs années, la Première dame de France fait l’objet de nombreuses théories conspirationnistes affirmant sa transidentité.
Président de la cérémonie sur la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), le chef de l’État a pris la parole en marge de l’événement organisé à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Il a ainsi reconnu que ces accusations affectent son "intimité". Son élection a agi comme un effet tremplin pour ces thèses complotises. À tel point que Brigitte Macron, ciblée, a déjà engagé des poursuites judiciaires en 2022. Mais ces dernières ont finalement été annulées.
D’autres femmes politiques visées par les thèses complotistes
Selon Emmanuel Macron, la publication de ces contenus sur les réseaux sociaux relève du "machisme" et s'avère l'apanage des "fadas".. Pour s’en débarrasser, il a plaidé en faveur du "droit" et de "la justice" et a appelé à renforcer l’arsenal réglementaire sur "le numérique".
Comme Brigitte Macron, de nombreuses personnalités politiques ont été la cible de transphobie. Aux États-Unis, l’ancienne Première dame Michelle Obama et l’actuelle vice-présidente Kamala Harris en ont fait les frais. En Nouvelle-Zélande, l’ancienne Première ministre Jacinda Adern a également été visée après son soutien à l’athlète Laurel Hubbard, la première sportive transgenre à avoir participé aux Jeux olympiques, en 2021, comme le rapportait à l’époque le média américain, ESPN.
publié le 8 mars à 19h40, Antoine Grotteria, 6Medias