France

Des criminels français figurent parmi les fugitifs les plus recherchés d’Europe

© Abaca

Europol a publié un trombinoscope des hommes et femmes fugitifs les plus recherchés d'Europe. Parmi ces personnes de plusieurs nationalités européennes, deux Français y sont présents.

Des hommes recherchés dans toute l'Europe. Europol, agence européenne de police criminelle, a ajouté une liste de 24 noms d'hommes et femmes fugitifs parmi les plus recherchés d'Europe. Plusieurs Français y figurent maintenant, relaie Le Parisien. Dans cet "appel à témoins", Europol a évoqué des individus qui "ont du sang sur les mains". L'objectif est d'aider les policiers européens à faire traduire en justice ces personnes souvent accusées de meurtres, trafics de drogues, ou encore de pédopornographie.

Parmi les deux Français : Dominique Delattre, 62 ans. Il a fait partie de gangs nîmois et s’était évadé de prison à l’été 2000. Condamné à 20 ans de réclusion pour sa participation à l’attaque armée d’une camionnette de transports de fonds, dans l'Hérault le 3 octobre 1997, il avait grièvement blessé un convoyeur. L'autre Français est Karim Ouali, 48 ans. Il est recherché pour avoir tué son collègue de travail à l’aide d’une hache amérindienne, en 2011 à son travail à l’aéroport de Bâle/Mulhouse. "Il souffrait de persécution et était dans un état psychotique. Après avoir commis son meurtre, il s’est enfui", a indiqué Europol. Karim Ouali s'était enfui avec près de 25 000 euros en liquide et en louant plusieurs voitures.

Jusqu'à 200 000 euros de récompense

Un troisième Français est présent sur la liste d’Europol depuis septembre 2022. Farid Toloun, 51 ans a été condamné à 24 ans de prison. Il appartient à une organisation criminelle spécialisée dans les vols à main armée et le trafic de stupéfiants. Le 10 juin 2005 à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), il avait participé à une opération au cours de laquelle un criminel d’une bande rivale avait perdu la vie. Certains d'entre eux font même l'objet d'une récompense allant jusqu'à 200 000 euros.

publié le 10 décembre à 10h20, Léopold Vernier

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