De Villepin salué par les partisans de la gauche à la Fête de l’Huma
© Gregoire Elodie/ABACA - Dominique de Villepin était, ce dimanche, l'invité d'un grand débat d'idées à la Fête de l'Humanité.
Invité sur la scène de la Fête de l’Humanité ce dimanche 15 septembre, l’ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, a conquis le public de gauche par ses positions sur le Proche-Orient et son opposition à la nomination de Michel Barnier à Matignon.
Peut-on être de droite et plaire à la gauche ? C’est en tout cas le sentiment qu’aura laissé Dominique de Villepin après une intervention vivement applaudie ce dimanche dans le cadre de la Fête de l’Humanité. Sur la scène de la base aérienne de Brétigny-sur-Orge (Essonne), l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac s’est exprimé dans le cadre d’un large débat d’idées visant à évoquer “des points de convergence”, précise France Info.
D’abord, De Villepin que l’on sait défenseur du “non” à la guerre en Irak au début des années 2000, a cette fois partagé sa position sur la guerre à Gaza : "Liquider le Hamas, ce n'est pas liquider ni les Palestiniens, ni la question palestinienne". Des paroles qui ont de quoi séduire les partisans de gauche, présents en grande majorité ce dimanche.
De Villepin, nouveau soutien du NFP ?
Ses interlocuteurs pour ce débat, Sébastien Crépel, codirecteur de la rédaction de l'Humanité, et Rosa Moussaoui, rédactrice en chef de l'Humanité, se sont ensuite intéressés à connaître l’avis de l’homme de droite sur la nomination de Michel Barnier en tant que nouveau Premier ministre. Dominique de Villepin ne s’est pas caché pour critiquer sa famille politique. “C'est le parti arrivé en dernier qui forme le gouvernement”, déclare-t-il. Avant d’ajouter : “Alors, reconnaissez quand même qu'il y a un mérite à ce choix, c'est qu'il donne raison à la parole évangélique : les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers."
Dans un dernier élan d’un discours salué par le public de gauche, l'ancien ministre a tenu à souligner la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées du 7 juillet dernier. "Il y a une force qui est arrivée en tête, il fallait lui donner sa chance", prononce De Villepin sous les applaudissements.
publié le 15 septembre à 19h48, Allan Doisneau, 6Medias