France

Dans l'affaire de ses frais de bouche, Anne Hidalgo va désormais devoir faire face... au Conseil d'État

© Jumeau Alexis/ABACA

Le Conseil d’État va examiner les frais de bouche d'Anne Hidalgo, rapporte Le Figaro. Les trois associations qui avaient saisi la justice affirment que la maire de Paris n’aurait pas rendu compte de toutes les factures demandées lors de son premier procès au tribunal administratif.

En octobre dernier, Anne Hidalgo avait été mise en cause dans l’affaire des frais de bouche et de représentation. Alors que la justice avait acquitté la maire de Paris le 17 octobre dernier, l’affaire semble aujourd’hui relancée. L’association L’Union parisienne, l’une des trois qui avait saisi la justice, a saisi le Conseil d’État pour réexaminer les factures de la maire de Paris, comme le rapporte Le Figaro.

Cette saisie intervient alors que la capitale avait une dette de 7 milliards d’euros en 2020. Trois associations : l’Union parisienne, Rouler libre et le Comité Marais Paris avaient réclamé des preuves et autres factures de cette année 2020 pour comprendre comment l’argent avait été dépensé, un droit reconnu à tout particulier. Trois ans plus tard, en 2023, la ville avait donc transmis les documents demandés à la justice. Mais pour les trois associations, le compte n’y était pas car il manquait des documents relatifs notamment aux frais de bouche de la maire de Paris.

La maire de Paris acquittée une première fois

Lors de l’audience en octobre dernier, le rapporteur public avait ainsi demandé la condamnation de la ville. En cause : l’absence de justificatifs et de toute trace de frais de bouche. Mais les réquisitions n'avaient pas été suivies. Les juges ont estimé qu'Anne Hidalgo disait vrai en affirmant avoir fourni dans les règles tous les documents exigés. À présent, c’est au tour du Conseil d’État de trancher la question.

publié le 13 décembre à 22h00, Myriam Bendjilali, 6Medias

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