Crédit immobilier : les trois nouvelles mesures décidées par Bercy et la Banque de France
Ce lundi, Bercy et la Banque de France ont dévoilé trois nouvelles mesures, dont le réexamen de dossiers refusés, pour faire repartir le marché.
Acheter un bien immobilier peut être un véritable chemin de croix pour certains et certaines. Face à la situation économique et les difficultés d’obtention de crédits immobiliers, Bercy et la Banque de France ont dévoilé ce lundi, trois nouvelles mesures pour entre autres, "faciliter les relations entre emprunteurs et prêteurs", peut-on lire dans Le Figaro Immobilier. Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) "a décidé d’apporter trois ajustements techniques (…) prenant acte de certaines difficultés opérationnelles", explique-t-il dans un communiqué.
Si le pilier du taux d’endettement reste à 35 %, les travaux dont ceux de rénovation énergétique sont favorisés. Ainsi, s’ils représentent plus de 10 % du montant total de l’opération, la durée de l’endettement pourra être de 27 ans au lieu de 25 ans. Jusqu’à aujourd’hui, le coût des travaux devait représenter 25 % du montant total pour que la durée de l’endettement soit augmentée. "Favoriser la rénovation est une priorité du gouvernement", affirme une source proche du HCSF.
Les dossiers refusés seront réexaminés
"Le principe n’est pas d’offrir du crédit à des personnes qui ne pourraient pas y avoir accès sinon on favoriserait le surendettement, mais d’objectiver les situations de refus", poursuit la source proche du HCSF à propos du système de réexamen des dossiers. Ainsi, l’emprunteur peut rencontrer une tierce personne de la banque qui va lui expliquer en détails pourquoi sa demande de prêt n’a pas aboutie ou ouvrir la voie à une procédure de réexamen.
Des modifications pour le prêt relais
La troisième mesure concerne le prêt relais : ce prêt peut être contracté par un propriétaire qui veut acheter un nouveau bien alors que sa propriété actuelle n’est pas encore vendue. Concrètement, "quels que soient les taux d’intérêts négociés pour le prêt relais, ils ne seront plus pris en compte dans le taux d’effort à condition que le taux d’effort ne représente pas plus de 80% de la valeur du bien", indique la source proche du HCSF.
publié le 4 décembre à 18h07, Capucine Trollion, 6Medias