France

Covid-19 : derrière la hausse des contaminations cet été, un nouveau variant nommé "Eris"

© Thibaud Moritz/ABACAPRESS.COM

Un nouveau variant du Covid-19 a été détecté en France. Nommé “Eris”, il est détecté chez 35% des personnes contaminées par la maladie. La situation n’est toutefois pas inquiétante, comme le rapporte TF1.

Depuis quelques jours, les hospitalisations pour des suspicions de cas de Covid-19 sont en hausse en France. Dans son bulletin national d'information OSCOUR (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) publié le 2 août dernier, Santé publique France écrivait : “Nous observons une hausse des passages, dans de faibles effectifs, pour suspicion d'infection au Covid-19 (+26% soit +149 passages)".

Les scientifiques soupçonnent un nouveau variant, d’être à l’origine de ces cas, comme le rapporte TF1. La souche EG.5, surnommée “Eris”, est désormais majoritaire dans l'Hexagone, d'après GISAID, une base de données de référence pour le suivi du Covid-19. Elle est détectée dans 35% des analyses effectuées, chiffre un graphique de GISAID publié sur Twitter.

Une hausse des cas en Angleterre et aux Etats-Unis

D’autres pays sont touchés par le variant “Eris”, comme l’Angleterre. Le 20 juillet dernier, l’agence britannique de sécurité chiffrait à 15% de cas, les infections par cette souche, comme le rapportait le magazine Forbes. Même chose aux Etats-Unis, où “9 000 admissions à l'hôpital pour Covid-19” ont été enregistrées la semaine “se terminant le 29 juillet, soit une augmentation de 12,5% par rapport à la semaine précédente”, peut-on lire dans un article sur Washington Post, publié le 7 août.

Cette souche est un sous-variant d’“XBB", lui-même sous-variant d’Omicron, qui a longtemps été majoritaire dans le pays, annonce l'institut supérieur de la santé en Italie. Interrogé par TF1, le directeur de l'Institut de santé globale de Genève, Antoine Flahault, se veut rassurant. Selon lui, Eris “semble plus transmissible que les variants XBB", mais “n'est pas associé à une symptomatologie ni à une virulence particulière".

publié le 8 août à 07h10, Isabelle Hautefeuille, 6Medias

Liens commerciaux