Coups, insultes, pleurs... Une classe d'une école primaire de Seine-Maritime se met en grève
© Pixabay (photo d'illustration)
Vendredi 1er décembre, 21 des 24 élèves de CM1/CM2 d'une école primaire de Malaunay (Seine-Maritime) étaient absents. Plusieurs parents ont décidé d'organiser une journée "classe morte" pour dénoncer le climat délétère causé, selon eux, par deux camarades turbulents, rapporte France 3.
Ils ont décidé d'afficher leur ras-le-bol. Vendredi 1er décembre n'était pas une journée comme les autres dans la classe de CM1/CM2 d'une école primaire de Malaunay, située près de Rouen, en Seine-Maritime. Des parents d'élèves ont organisé une journée "classe morte", car plusieurs enfants subissent le comportement violent de deux de leurs camarades, selon eux. Résultat, 21 des 24 écoliers de cette classe manquaient à l'appel ce jour-là, relaie France 3.
"Cassie avait reçu un ballon très fort dans le ventre. Elle n'en peut plus. Elle est à la limite de la phobie scolaire. Alors, aujourd'hui non plus, je ne l'ai pas ramenée à l'école", confie à nos confrères une maman d'élève. Dans cette classe, les coups, les insultes et les vols commis par deux camarades ingérables pourrissent le quotidien des enfants.
Des casques anti-bruit
"On n'accable pas ces deux élèves. Mais quand on voit nos enfants sortir en pleurant de l'école, forcément, on se mobilise... Les deux élèves en question se battent en cours, insultent leur enseignante, frappent les autres gamins. La maîtresse est allée jusqu'à donner des casques anti-bruit aux élèves qui avaient du mal à se concentrer", explique auprès de France 3 le père d'un écolier.
Le directeur de l'école primaire a pourtant reçu les parents des élèves traumatisés. Mais la situation ne s'est pas améliorée. Des enseignants spécialisés ont été missionnés pour essayer de trouver une solution, indiquent nos confrères. L'inspectrice de l'Éducation nationale chargée de ce dossier assure toutefois que les deux élèves perturbateurs ne changeront pas de classe.
publié le 4 décembre à 18h30, Cédric Alexis, 6Medias