Coupe de France : Emmanuel Macron présent à la finale, les syndicats mobilisés
Alors qu’Emmanuel Macron a fait savoir qu’il comptait assister à la finale de la Coupe de France, la contestation sociale autour de la réforme des retraites pourrait s’inviter autour du Stade de France.
Le président de la République ne devrait pas échapper à la colère des Français opposés à la réforme des retraites, samedi 29 avril, lors de la finale de la Coupe de France qui opposera Nantes à Toulouse. Un très gros dispositif de 3 000 policiers et gendarmes est annoncé, avance RMC, en raison du contexte social. Emmanuel Macron a, en effet, confirmé qu’il assisterait au match, depuis les tribunes du Stade de France. L’intersyndicale de Seine-Saint-Denis sera mobilisée : elle distribuera 30 000 cartons rouges et 10 000 sifflets aux spectateurs, à la sortie des transports en commun.
Des actions pourraient également avoir lieu à la 49e minute et trois secondes, en référence à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, afin de faire passer en force la réforme des retraites. "Dans le football, il y a une sanction qui s’appelle l’anti-jeu. L’anti-jeu, ce n’est pas enfreindre les règles, c’est abuser des règles pour pourrir un match, manquer de fair-play", indique, vendredi 28 avril, Kamel Bhrami, secrétaire départemental de la CGT 93 sur BFMTV, avec toujours dans le viseur le recours au 49.3. Il assure toutefois que les militants mobilisés "se tiendront à bonne distance des grilles" du stade.
Quatre groupes électrogènes
Aussi, la menace de coupures de courant est aussi prise au sérieux. Selon RMC, quatre groupes électrogènes sont prévus pour parer à cette éventualité, en raison de la venue présidentielle. Les autorités craignent également un envahissement du terrain. Des grilles seront donc installées pour éviter son invasion par les supporters. Pour éviter les huées et les sifflets, Emmanuel Macron pourrait également ne pas fouler la pelouse du Stade de France, comme le veut la tradition. En 2019, après la crise des Gilets jaunes, le chef de l’État s’était déjà fait discret.
publié le 28 avril à 09h55, Orange avec 6Medias
