France

Côtes-d'Armor : un phoque retrouvé mort au milieu de la route

© Pixabay

Un phoque mort a été retrouvé au milieu d’une route dans les Côtes-d’Armor, jeudi 28 novembre. L’animal se trouvait à plus de deux kilomètres de la mer, ce qui est très rare.

Plusieurs automobilistes bretons ont assisté à une scène inhabituelle, jeudi 28 novembre. En effet, un phoque mort a été retrouvé dans la matinée sur la RD 15 à Loguivy-de-la-Mer, à côté de Ploubazlanec (Côtes-d’Armor). De plus en plus fréquemment repéré au large de la baie de Saint-Brieuc, l’animal était situé à plus de deux kilomètres de la mer, a rapporté Ouest-France.

Interrogé, le maire de Ploubazlanec a indiqué qu’il allait contacter une société d’équarrissage pour venir récupérer l’animal, qui avait été placé au bord de la route. Une association de mammifères marins de Bretagne a aussi été sollicitée pour comprendre les causes du décès du phoque. Le Réseau National Échouage (RNE), un programme de sciences participatives, principal outil de suivi des échouages de mammifères marins, a également été informé de la situation. "Les phoques vivent dans l’eau ou sur le sable. Ils sont généralement retrouvés morts sur le sable car ils sont ramenés par la marée. En voir à plus de 2 km est très rare. On ne sait pas comment il est arrivé là", a affirmé le coordinateur du RNE.

Les phoques de plus en plus présents dans la baie bretonne

La carcasse de l’animal a été prise en charge, vendredi 26 novembre, par l’Office français de la biodiversité pour subir une autopsie. "Des prélèvements vont aussi être faits sur l’animal. C’est le protocole dans le cas où la carcasse est suffisamment fraîche", a précisé le coordinateur. À ce stade des investigations, aucune enquête préliminaire n’a été ouverte par la gendarmerie.

Ces derniers mois, de plus en plus de phoques sont présents dans la baie de Saint-Brieuc. "Ces mammifères viennent chercher de la nourriture. Cela montre que la baie se porte bien. C’est un indicateur de la présence de poissons, notamment des migrateurs. Ils s’arrêtent ici aussi pour se reposer de façon prolongée. Une pause nécessaire à leur cycle biologique", a expliqué un garde technicien de la réserve de Saint-Brieuc.

publié le 30 novembre à 15h19, Lilian Moy, 6Medias

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