France

Condamnation de Nicolas Sarkozy : un bracelet électronique lui est posé ce vendredi, une première pour un ex-Président

© Lafargue Raphael/ABACA

Condamné, en décembre dernier, dans l'affaire des écoutes téléphoniques à un an de prison ferme sous bracelet électronique, Nicolas Sarkozy s'est fait poser ce bracelet vendredi 7 février, rapporte BFMTV. Il s'agit là d'une sanction inédite contre un ancien chef de l'État français.

Une première pour un ancien chef d’État. Nicolas Sarkozy s'est fait poser un bracelet électronique, vendredi 7 février, révèle BFMTV. Il a été condamné le 18 décembre dernier à un an de prison ferme, aménagé sous bracelet électronique dans l’affaire des écoutes, pour corruption et trafic d’influence.

L’ancien président de la République pourra sortir de sa demeure entre 8h et 20h. Une permission jusqu’à 21h30 pourrait lui être attribuée les jours de procès. La date du 7 février a été fixée par le juge d’application des peines. Toutefois, Nicolas Sarkozy pourrait demander sans délai à bénéficier d'une libération conditionnelle, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans, âge qu’il possède depuis le 28 janvier.

Il a renoncé à tous ses engagements

"L'entretien avec le juge de l'application des peines du tribunal judiciaire de Paris (le 28 janvier dernier) s'est très bien passé", a affirmé une source judiciaire à nos confrères. Devant le juge, Nicolas Sarkozy aurait, par ailleurs, renoncé à "tous ses engagements internationaux ou de représentations", notamment liés à son statut d'ancien président de la République. En fin d'après-midi, l'ancien chef de l'État a été aperçu, pour la première fois depuis la poste de son bracelet électronique, en train d'effectuer un jogging, comme le montrent les images ci-dessus.

La sanction reste inédite pour un ancien chef d’État. Il a été reconnu coupable d’avoir utilisé son avocat Thierry Herzog et un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, afin de recevoir des informations sur les enquêtes judiciaires en cours les concernant, notamment l’affaire Bettencourt, en échange d’un coup de pouce pour un poste honorifique à Monaco.

publié le 7 février à 16h37, HIbat Benhalima, 6Medias

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