France

Charlie Hebdo : Eve Gilles monte au créneau pour défendre Miss France 2025

© Domine Jerome/ABACA - Eve Gilles au studio de TF1 pour le photocall de Danse avec les Stars

Invitée de Sud Radio le 8 janvier 2025, la Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon, a suscité la polémique après être restée neutre à la question “Je suis Charlie.” Eve Gilles, sa prédécesseure, est venue à sa rescousse.

"Les Miss, on prend cher.” Sur le plateau de "Quelle époque !", le 4 janvier dernier, la Miss France 2025 avait déjà évoqué les commentaires haineux que reçoivent les miss sur les réseaux sociaux. Et c’est peu dire au vu de la polémique actuelle. Invitée de Sud Radio le 8 janvier dernier, Angélique Angarni-Filopon avait suscité l’indignation après avoir refusé de se prononcer à la question “Vous êtes Charlie ?”

Eve Gilles a volé à son secours. Interrogée par Le Parisien, la Miss France 2024 a rappelé le règlement strict en tant que miss : “Elle, ce qu’elle voulait dire, c’est qu’elle ne voulait pas se prononcer car c’est un sujet touchy en réalité et on sait qu’une Miss France doit rester neutre. C’était difficile pour elle de se positionner, même si on ne tolère aucun acte de violence.”

"On n’est pas des professionnelles dans le monde de la politique ou d’autres sujets précis", souligne la lauréate 2024 et ajoute qu’"il faut rester dans la légitimité de ce que l’on est, sans pour autant influencer qui que ce soit. On peut s’exprimer mais on doit rester neutre en politique ou en religion, le but, c’est de ne pas faire de propagande pour qui que ce soit."

Une polémique “d’une violence inouïe”

Le comité Miss France a prêté main forte à Eve Gilles en dénonçant une polémique “d’une violence inouïe.” Le président de la société, Frédéric Gilbert, a lui aussi clarifié les faits. “Elle a botté en touche, et après c’est parti en cascade, il y a eu une petite maladresse mais qui, encore une fois, vient de ce qu’on lui demande”, a-t-il affirmé.

Et sa mise au point sur les réseaux sociaux n’a pas calmé les critiques à son égard. "Peut-être cela a été maladroit mais dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tout malentendu et susciter toute controverse", avait-t-elle rappelé. Même le journal Charlie Hebdo a réagi avec un dessin représentant des ayatollahs brandissant des pancartes "Je suis Miss France".

publié le 18 janvier à 17h15, Sébastien Salpietro, 6Medias

Liens commerciaux