Chantier du centre religieux de Saint-Pierre-de-Colombier : une religieuse plaque au sol un militant écologiste
© Unsplash - Une religieuse s'en est pris à un militant écologiste.
Lundi 16 octobre, des militants écologistes du collectif Les Amis de la Bourges se sont heurtés à des religieuses, ferventes défenseuses du projet de construction du centre religieux catholique de Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche.
Un chantier polémique. Depuis 2018 et le lancement de ce projet, les militants écologistes affichent une ferme opposition à ce chantier qui doit voir naître un grand centre religieux catholique à Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche. Comme le relate France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, lundi 16 octobre, au matin, les militants du collectif Les Amis de la Bourges, avaient organisé une mobilisation sur place contre ce projet. Mais en arrivant sur les lieux, des religieuses, en place depuis la nuit, leur ont barré la route.
Rapidement, les esprits se sont échauffés. Militants écologistes et religieuses en sont venus aux mains, comme en témoigne une vidéo de France 3 sur laquelle on peut voir une bonne sœur plaquer au sol un manifestant. De violents heurts qui ont duré près d'une heure. "Je ne m'attendais pas à ça. Je m’attendais à ce que les religieuses soient un peu raisonnables pour l’ordre public. Le problème, c’est que les religieux ont décidé de passer à la violence", a ainsi réagi au micro de France 3 Sylvain Hérenguel, co-président de l'association pour l'avenir de la vallée de la Bourges.
Une plainte déposée
Les écologistes ont déposé une plainte le 11 octobre dernier contre ce projet qui selon eux va "détruire des habitats d’espèces protégées" et générer des nuisances avec l'arrivée massive de pèlerins. "On veut défendre des terres agricoles qui pourraient servir aux générations futures. Il faut remettre les choses à plat et faire respecter le droit environnemental", insiste Sylvain Herenguel. Pas de quoi faire bouger les religieuses, qui se relaient pour effectuer des chaînes humaines sur le site afin de laisser les travaux se poursuivre.
publié le 17 octobre à 08h38, Claire Domenech, 6Medias
