6Medias, publié le vendredi 05 janvier 2018 à 11h29
Dans un témoignage dans les colonnes du Parisien, Laurie, la gardienne de la paix de 25 ans agressée dimanche à Champigny, fait état de la violence de l'attaque dont elle a été victime. « Je me suis protégée avec les mains et me suis roulée en boule.
J'ai pris des coups au visage, au ventre et sur les jambes », décrit-elle dans sa plainte, déposée le 1er janvier pour « violences aggravées » et que le quotidien régional a pu consulter en exclusivité.
La policière explique aussi que quatre personnes lui ont prêté assistance. « Ils m'ont portée et m'ont amenée jusqu'à un véhicule de collègues stationné à proximité ». Une opération de secours improvisée pendant laquelle on continuera à la frapper, lui causant une ITT de sept jours et un arrêt de travail de huit. L'officier de 37 ans qui l'accompagnait se souvient du début de l'agression, toujours choqué : « Nous marchions de front, lorsque j'ai reçu un violent coup dans le dos, porté par un manche en bois, de type manche de pioche.
Mon gilet pare-balles a absorbé une partie du choc et j'ai réussi à maintenir mon équilibre. » Mais un croche-patte le renverse et cinq ou six personnes le frappent, notamment au visage. A l'heure actuelle, le manque de témoignages va orienter les enquêteurs vers une analyse minutieuse des vidéos amateurs tournées pendant l'agression et celle des caméras de la ville...