C'est officiel ! Les anneaux olympiques ne quitteront pas la Tour Eiffel
© Panoramic/Photo News
Anne Hidalgo annonce que les anneaux olympiques resteront sur la tour Eiffel et confirme la réduction de la vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h à partir d’octobre.
Ils trônent entre le premier et le deuxième étage de la tour Eiffel depuis juin. Et ils sont destinés à rester. Les anneaux olympiques vont demeurer accrochés au monument parisien, a confirmé Anne Hidalgo dans un entretien à Ouest-France, publié ce samedi 31 août.
"En tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO. Donc oui, ils vont rester sur la tour Eiffel", a déclaré l'élue. Elle précise tout de même que les anneaux actuels seront remplacés par une réplique plus légère. Ceux déjà présents "sont trop lourds pour résister durablement, notamment aux vents d’hiver". Ce changement sera fait "le plus vite possible" et le constructeur, ArcelorMittal, "y travaille", a-t-elle assuré.
Une décision qui n’est pas sans lien avec la nature initialement éphémère de la tour. "C'est très beau cette idée d’allier la tour Eiffel, monument conçu comme étant éphémère pour une exposition universelle, aux Jeux, moment éphémère qui aura aussi marqué Paris et notre pays." Et d’ajouter : "Je veux que les deux restent mariés."
Le périphérique de Paris passera à 50 km/heure
En ce qui concerne la vasque olympique, qui illumine le ciel parisien tout au long des JO et des Jeux paralympiques, "c'est le président qui doit décider", indique la maire de Paris, même si elle aimerait la garder au même endroit. Et pour les dix statues présentées durant la cérémonie d'ouverture des JO, Anne Hidalgo indique souhaiter les installer dans le 18e arrondissement de Paris, le long de la rue de La Chapelle.
Dans le même entretien, la maire de Paris a également confirmé la baisse de la limitation de vitesse du périphérique de la capitale à 50 km/heure au mois d’octobre. Cette mesure faisait partie de son plan climat, présenté en novembre 2023, et qui prévoyait ce changement après les JO 2024, précisait Franceinfo. À cette époque, le gouvernement avait semblé s’opposer à cette décision. C’est toutefois Anne Hidalgo qui a la décision finale, rappelle Ouest-France.
publié le 31 août à 21h58, Alexis Gail, 6Medias