"C’est faux. Et minable" : Édouard Philippe à la rescousse d’Aurélien Rousseau
© ANDBZ/ABACA - "Il mérite mieux, mille fois mieux, que ces attaques anonymes et misérables", a notamment écrit Édouard Philippe sur X (ex-Twitter)
Dans un billet publié par le JDD, Aurélien Rousseau a été décrit comme quelqu’un de démissionnaire et pessimiste durant l’épidémie de coronavirus. Des propos qui ont irrité l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, qui a pris la défense du ministre de la Santé sortant.
"Je ne sais pas quel est l’abruti qui raconte cette histoire sur Aurélien Rousseau. C’est faux. Et minable." Au moins, les propos sont clairs. Et ils sont signés Edouard Philippe qui, dimanche 24 décembre, a tenu à apporter son soutien à l’ancien ministre de la Santé. À en croire l’ancien Premier ministre, celui-ci "a été remarquable pendant cette période du Covid". Dans l’édition du JDD datée du même jour, il était pourtant décrit comme "épuisé", par le journal qui lui a également prêté la phrase : "On y arrivera jamais, il va y avoir plein de morts", plausiblement prononcée durant l'épidémie de coronavirus.
Des attaques "anonymes et misérables"
"Il mérite mieux, mille fois mieux, que ces attaques anonymes et misérables", a encore ajouté Edouard Philippe sur X (ex-Twitter), avant de transmettre son amitié et ses respects à son ancien collègue. Plus précisément, le JDD avait également expliqué, citant des collègues du désormais anciens ministres, qu’Aurélien Rousseau avait fondu en larmes dans le bureau de l’ancien Premier ministre, craignant les effets incontrôlés de la pandémie, alors qu’il officiait en tant que directeur de l’agence de santé d’Ile-de-France. De plus, son séjour au service d’Elisabeth Borne, dont il a été directeur de cabinet, aurait pris fin en raison de la fatigue du collaborateur.
Mercredi 20 décembre, le vote en faveur de la loi immigration, portée par la majorité, a eu raison de la motivation d’Aurélien Rousseau : le ministre de la Santé ne s’est pas présenté à la réunion hebdomadaire des ministres et sa démission avait été annoncée dans la foulée. Agnès Firmin-Le Bodo, déjà engluée dans des accusations de conflit d’intérêt avec la marque Urgo dont elle a reçu de nombreux cadeaux quand elle était pharmacienne, avait alors pris sa succession au ministère de la Santé.
publié le 24 décembre à 19h20, Nathan Hallegot, 6Medias