“C’est de la politique fiction” : Emmanuel Macron répond à ceux qui appellent à sa démission
© De Sakutin Stephane/Pool/ABACA
Actuellement en déplacement en Arabie Saoudite, Emmanuel Macron est revenu sur les appels à sa démission à la suite des motions de censure déposées par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire.
Après l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution pour le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, deux motions de censure ont été déposées le lundi 2 décembre. L'une par le Nouveau Front Populaire et l'autre par le Rassemblement national. En déplacement en Arabie Saoudite, Emmanuel Macron est revenu sur la motion de censure qui pourrait s'abattre sur le gouvernement Barnier.
À la veille de l'examen des motions du Nouveau Front Populaire et du Rassemblement national, le président de la République ne semble pas croire en cette éventualité. "Je pense très sincèrement que les députés du Rassemblement national ne peuvent pas en conscience voter une résolution qui les insulte et insulte leurs électeurs. Ou alors ça serait un vote d’un cynisme insoutenable" a déclaré le chef de l'État. Pourtant, la chef de file du RN, Marine Le Pen, a indiqué que son parti votera la motion déposée par le NFP, portant ainsi les députés signant la motion de censure de la gauche à plus de 300 députés, bien au-delà des 288 nécessaires.
Pas de démission à l'horizon
À la veille d’une motion de censure quasi inévitable, Emmanuel Macron a balayé l’hypothèse de quitter ses fonctions de président véhiculée par plusieurs partis politiques. "C'est de la politique fiction" a déclaré le chef de l’État devant les journalistes depuis l’Arabie Saoudite. "Ça n’a pas de sens. C’est franchement pas à la hauteur de dire ces choses-là. Si je suis devant vous, c’est que j’ai été élu deux fois par le peuple français," a rappelé Emmanuel Macron.
Le chef de l’État a indiqué que les appels à sa démission ne sont pas à la hauteur de la situation politique actuelle. Enfin, le chef de l’État a déclaré qu’il sera président "jusqu’à la dernière seconde".
publié le 3 décembre à 20h00, Arnaud Enjourbault, 6Medias