Bruno Le Maire veut simplifier les fiches de paie en réduisant une “quinzaine de lignes”
© Abaca - Mercredi 24 avril, en Conseil des ministres, Bruno Le Maire a présenté un plan visant à simplifier la vie des entreprises.
Ce mercredi 24 avril, en Conseil des ministres, Bruno Le Maire a présenté un plan visant à simplifier la vie des entreprises. Parmi les mesures, le ministre de l’Économie souhaite rendre le bulletin de paie plus lisible en le réduisant d’une “quinzaine de lignes”.
“La demande globale est moins de paperasse”, a déclaré Bruno Le Maire, qui a présenté, ce mercredi 24 avril, un plan visant à faciliter la vie des entreprises. Pour ce faire, le ministre de l’Économie prévoit de simplifier le bulletin de paie “pour améliorer sa lisibilité”, a-t-il justifié sur son compte X en présentant un modèle type.
Sa proposition est “de passer de plus de 50 lignes à une quinzaine”, explique-t-il en ajoutant, tout de même, que les informations forcées de disparaître resteront disponibles à la demande du salarié.
Une mesure qui n’a pas manqué de faire réagir. En réponse au post du ministre de l’Économie, des internautes fustigent une mesure visant davantage à “obscurcir” les calculs. “Le salarié ne verra pas ses droits qu'il finance avec son salaire, il aura l'impression de se faire voler”, a notamment écrit Yann Gaudin qui défend des usagers de France Travail (ancien Pôle emploi) face aux erreurs de l’administration.
Plan d'action : simplification !
Ce plan d’action résulte d'un travail de terrain entamé en novembre par cinq parlementaires, précise Le Figaro.
Parmi les autres mesures de ce projet intitulé “Plan d'action : simplification !”, Bercy prévoit la suppression, d’ici 2026, de 80 % des formulaires administratifs Cerfa. Ce point devrait permettre aux chefs d'entreprise de ne plus avoir à renvoyer à la Sécurité sociale les “15 millions” de formulaires d'arrêt-maladie annuels de leurs salariés, estime Bruno Le Maire. Il a également annoncé “un printemps de la simplification” visant à éradiquer chaque année les normes ou règles jugées “inutiles ou trop lourdes” par les chefs d'entreprise. Le volet législatif sera examiné au Sénat à partir du 3 juin.
publié le 24 avril à 10h58, Sophie Eygue, 6Medias