France

Brigitte Bardot révèle le nom du président le plus attentif à la cause animale

Cinquante ans après avoir tourné la page des plateaux de cinéma, l'actrice mythique des années 60 s'est confiée au Point. Elle revient sur son combat pour la cause animale, et égratigne au passage l'actuel locataire de l'Élysée.

Ces dernières années, c’est une parole qui se fait rare. Mais à 88 ans, Brigitte Bardot n’a rien perdu de sa combativité en ce qui concerne le bien-être animal. Depuis sa villa tropézienne, qui est également un sanctuaire pour des animaux abîmés par la vie, l’iconique « BB » a reçu le journaliste Franz-Olivier Giesbert pour le Point, mercredi 16 août. Elle dévoile notamment que le président de la République qui a été le plus sensible et qui l’a le plus aidée dans son combat en faveur du bien-être animal n’est autre que Valéry Giscard d’Estaing.

"Ne me parlez pas des écologistes"

"Il était très disponible, il allait droit au fait, il essayait de régler les problèmes", s’est ainsi souvenue Brigitte Bardot. Elle conserve un souvenir moins élogieux du président Chirac, qui lui a beaucoup promis, selon elle, mais sans agir. Mais sa plus grande déception restera probablement l’actuel locataire de l’Élysée, Emmanuel Macron, un "fiasco total" selon ses dires. "La cause animale est la cinquième roue de son carrosse présidentiel", a-t-elle fustigé, évoquant notamment le maintien des autorisations de chasse pour vingt espèces d’oiseaux menacées, ainsi que le rétablissement de la chasse à la glu de merles noirs et de grives, finalement interdite par le Conseil d’Etat. Une prise de parole franche, caractéristique d’un personnage qui reste iconique

"BB" a également profité de cette interview pour étriller les écologistes, dont elle ne veut pas entendre parler. Selon elle, il s'agit d'"imposteurs dont il ne faut rien attendre". "Ils font tout sauf de l'écologie", dénonce-t-elle. Pour l’ancienne actrice, Les écologistes d'aujourd'hui font simplement "de la com, du bazar, des déprédations, de la politique". Les actions musclées des groupes les plus radicaux, à l’image des attaques de peintures dans les musées, ne trouvent pas grâce à ses yeux. "Ils se fichent du destin de la planète comme de celui des animaux", assène-t-elle encore. Le vrai problème écologique auquel il faut s’attaquer selon elle, c’est justement la surpopulation planétaire. En 2050, la population mondiale pourrait avoisiner les 10 milliards d’habitants.

publié le 17 août à 07h00, Nathan Hallegot, 6Medias

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