France

Bouches-du-Rhône : les cochons sauvages envahissent Marignane, une soixantaine sauvée de l’euthanasie

© ANDBZ/ABACA (Photo d'illustration)

Alors que fin décembre plusieurs centaines de cochons avaient été euthanasiés sur ordre de la mairie, la Fondation Brigitte Bardot a mené une opération de sauvetage des animaux. Ils vivront désormais dans une pension, indique "Le Parisien".

La Fondation Brigitte Bardot (FBB) au secours des cochons sauvages de Marignane. Mercredi 13 mars, des membres de l’organisation fondée par l’actrice ont récupéré une soixantaine de bêtes, les sauvant ainsi d’une mort certaine. Car ces cochons noirs étaient destinés à être euthanasiés, rapporte Le Parisien, puisque considérés comme une nuisance, alors qu’ils se reproduisaient à un rythme effréné et que la zone industrielle de La Palun en était envahie.

"Les rescapés ont pu être sauvés par la FBB. Ils seront vaccinés, identifiés et soignés dans l’Arche de BB au sein de l’une de nos pensions partenaires !", a ainsi déclaré la Fondation sur Twitter. "Dans cette même pension située dans le nord des Bouches-du-Rhône, il y aura un parc clôturé de 5 hectares pour récupérer une partie des animaux", a de son côté souligné Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, à BFM Marseille.

"C’était ingérable"

L’action menée par la Fondation Brigitte Bardot n’a rien d’anodin, puisque, en décembre dernier, 350 spécimens de ces cochons sauvages avaient été euthanasiés lors d’une opération menée par la mairie de Marignane. "Après le gazage de 350 cochons […], la FBB poursuit son action", a encore martelé la Fondation, en rappelant qu’au mois de février "40 cochons ont été capturés et placés dans une pension partenaire de la FBB près de Salon-de-Provence".

Une action qui avait provoqué la colère des associations protectrices des animaux, notamment, car les cochons étaient parqués dans des enclos de l'association Krokmou. Véronique Tardy, adjointe chargée de la condition animale à la mairie de Marignane, explique ne pas avoir eu le choix. "Le maire et moi-même n'avons pas pris cette décision à la légère. C’était ingérable. Il fallait plus de 3 000 euros par mois pour nourrir les animaux", s’est-elle encore défendue auprès de BFM Marseille.

publié le 16 mars à 14h45, Théo Rampazzo, 6Medias

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