Bonne nouvelle ! Une baisse significative du tarif réglementé de l'électricité attendue en février
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La Commission de régulation de l'énergie (CRE) anticipe un recul du tarif réglementé de l'électricité de l'ordre de 10% au 1er février, ce qui devrait permettre aux ménages français de faire de sérieuses économies sur ce poste de dépenses. Par ailleurs, les heures creuses et heures pleines pourraient être redéfinies.
Une bouffée d'air frais au cœur de l'hiver. La Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui est chargée de "veiller au bon fonctionnement des marchés de l'électricité et du gaz en France", a annoncé jeudi 12 septembre une bonne nouvelle aux ménages français qui fonctionnent à l'électricité. Une baisse de leur facture de l'ordre de 10% devrait être appliquée à compter du 1er février en raison de la chute des cours de l'électricité à ce moment-là.
Autrement dit, pour une famille de quatre personnes vivant dans une maison de 100 mètres carrés et consommant en moyenne pour 300 euros d'électricité par mois, l'économie serait alors de 30 euros.
La baisse attendue est inédite depuis le début de la crise énergétique, qui n'a vu les prix de l'électricité cesser de flamber. En deux ans, et alors que l'État a mis en place un bouclier tarifaire, les tarifs ont bondi de 43%.
Du mouvement en février pour les tarifs de l'énergie
Cette baisse significative permettra d'absorber la revalorisation du "tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE)", que la CRE a annoncée ce jeudi, précisant la reporter par choix sur la facture de février, puisque c'est à ce moment-là que les cours de l'électricité doivent chuter.
À noter que le "tarif réseau" doit augmenter de 4,8% mais que cela devrait en théorie se traduire par une hausse de 1% de la facture d'électricité. Mais la chute des cours intervient au bon moment et la baisse de 10% sera celle finalement effective après la hausse du "tarif réseau".
Une redéfinition des heures pleines et heures creuses à l'étude
Selon Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, une redéfinition des heures pleines et des heures creuses est à l'étude. "Nous voulons inciter les gens à consommer de l’électricité quand elle est moins chère, et donc plus abondante", a-t-elle déclaré dans un entretien au Figaro. L'objectif est, d'une part, de "lisser les pointes de consommation" et de "faire baisser la facture".
Plusieurs pistes sont possibles. Les heures creuses pourraient changer de place dans la journée. Le créneau entre 17 et 18 heures pourrait ainsi devenir un créneau "heures pleines". S'adapter aux différences d'ensoleillement entre l'été et l'hiver est aussi à l'étude. Le but étant de prendre en compte le pic de production d'électricité des panneaux solaires.
publié le 12 septembre à 11h52, Maeliss Innocenti, 6Medias