Biarritz : à son retour de vacances, il découvre que sa voiture a été détruite par la fourrière
© ANDBZ/ABACA/Photo d'illustration
Parti en vacances le 15 novembre dernier, Emmanuel, un résidant de Biarritz a eu une mauvaise surprise à son retour le 4 janvier. Il avait laissé sa voiture sur une place gratuite, puis la fourrière est passée par là.
C’est un retour de vacances bien amer pour Emmanuel. Sud-Ouest raconte que ce résident de Biarritz a laissé sa voiture sur une place de parking gratuite, non loin de chez lui, avant de partir en congé, le 15 novembre 2023. A son retour de l’étranger le 4 janvier dernier, sa voiture a disparu. "Je n’avais reçu aucun PV, aucun élément écrit. Je me suis rendu aussitôt à la police municipale" témoigne Emmanuel. C’est là qu’il apprend que sa voiture a été détruite. "Je suis tombé de très haut", reconnaît-il.
Mais que s’est-il passé ? Depuis trois ans, la gestion des fourrières se fait par une plate-forme digitale, SI Fourrières, alias Système d’information national des fourrières automobiles. Un policier ordonne l’enlèvement du véhicule et le logiciel se charge de la suite. Il recherche le propriétaire et lui envoie une lettre recommandée, enclenche l’enlèvement du véhicule et son dépôt en fourrière. Mais si le propriétaire ne donne pas de nouvelle, le logiciel prévoit la destruction du véhicule. C’est ce qui s’est passé pour Emmanuel, puisqu’il était à l’étranger.
Il dénonce un "abus de pouvoir"
"Il suffirait d’humaniser la manière de faire. Si j’avais reçu un SMS, plutôt qu’une lettre recommandée, j’aurais toujours mon break", déplore Emmanuel. Il dénonce "un abus de pouvoir" de la part de la fourrière et déplore une destruction trop rapide de sa voiture. Il a reçu une lettre recommandée le 23 novembre dernier à son domicile. Puis sa voiture a été "déclarée en abandon" deux semaines plus tard et détruite le 22 décembre dernier. "C’est ainsi lorsque la valeur est estimée à moins de 756 euros, explique Emmanuel qui soutient que sa voiture était estimée à 4 000 euros.
publié le 4 mars à 17h08, Capucine Trollion, 6Medias
