Béziers : la crèche de la nativité de Robert Ménard de nouveau attaquée en justice
© Apaydin Alain/ABACA
Exposée dans la cour d’honneur de la mairie de Béziers, la crèche voulue par le maire connaît, comme tous les ans, des détracteurs. Cette année, des recours ont encore été déposés par la Ligue des droits de l’Homme et la Libre pensée, rapporte Midi Libre.
À Béziers, comme chaque année depuis bientôt dix ans, la crèche de la nativité installée dans la cour d’honneur de la mairie ne fait pas que des heureux. Et comme tous les ans, l’affaire va finir devant les tribunaux. Un rituel sempiternel dont le maire, Robert Ménard, à l’initiative de l’installation depuis 2015, commence à se lasser, rapporte Midi Libre, lundi 9 décembre.
Selon le quotidien régional, le cofondateur de Reporters sans frontières a pesté contre la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui a déposé un référé-suspension devant le tribunal administratif de Montpellier. "Mais bon sang, la Ligue des droits de l’Homme n’a-t-elle rien de plus important aujourd’hui à traiter que le sujet de la crèche de la Ville de Béziers ?", a-t-il ainsi lancé, souligne Midi Libre.
"Il n’y a que les gauchistes que ça choque"
Avant la LDH, La Libre pensée de l’Hérault avait elle aussi présenté un recours, refusé vendredi 6 décembre. "On les gagne tous, soit en première instance, soit en appel", se félicitait Alban Desoutter, secrétaire départemental de l’association, auprès de France 3 Occitanie en début de mois. En effet, la crèche de la nativité de Béziers a déjà été condamnée à six reprises, après des actions intentées par la Ligue des droits de l’Homme ou par La Libre pensée.
De son côté, Robert Ménard n’est pas prêt de céder. "La crèche rassemble plus de 20 000 personnes chaque année et on y voit des gens de toutes les confessions. Il n’y a que les gauchistes de la LDH ou de Libre Pensée que ça choque", a-t-il affirmé à Hérault Tribune, le 29 novembre dernier.
publié le 9 décembre à 18h50, Théo Rampazzo, 6Medias