France

Aveyron : Brigitte Bardot vent debout contre l’autorisation de l’abattage de chiens errants

© Orban Thierry/ABACA - L'actrice Brigitte Bardot, à l'Élysée, en 2006.

La fondation de l’ancienne actrice a dénoncé, vendredi 3 mai, l’arrêté préfectoral pris en Aveyron visant à immuniser les troupeaux des attaques de chiens errants. Elle a notamment exhorté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à "sanctionner" le préfet de l’Aveyron.

Brigitte Bardot fulmine. Dans un communiqué adressé au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, publié ce vendredi 3 mai sur le réseau social X (ex-Twitter), l’iconique actrice française a pris la plume, avec sa fondation pour la protection des animaux. Elle a dénoncé l’arrêté édicté début avril par le préfet de l’Aveyron autorisant l’abattage de chiens errants. Selon elle, cet arbitrage rendu par "des cow-boys" s’avère "criminel".

La missive intervient trois semaines après que le préfet de l’Aveyron a signé, le 10 avril, un arrêté d’un mois autorisant les agents de l’Office de de la biodiversité (OFB) et les lieutenants de la louveterie à abattre les canidés et les loups en "état de divagation" dans cinq villages de ce département du Sud-Ouest. L’État a justifié cette décision en invoquant les "dommages" causés aux "troupeaux" et la prévention de ces derniers. Au total, sept attaques attribuées à des loups auraient été recensées depuis le 1er janvier 2024.

"Un réflexe imbécile et inutile"

Mais cet arrêté suscite le courroux de la fondation Brigitte Bardot. La comédienne de 89 ans a déploré une décision qui permet un "réflexe imbécile et inutile" qui "ne résout rien", en dépit de l’importance de "protéger les troupeaux". De ce fait, elle a imploré Gérald Darmanin d’agir en "sanctionn(ant)" le préfet de l’Aveyron.

Sa missive a également pointé "toutes les barbaries" commises contre les animaux en "France", évoquant les "corridas, la chasse à courre, en passant par le gavage". Depuis son lancement, en 1986, la fondation créée par Brigitte Bardot soutient la cause animale.

publié le 3 mai à 19h20, Antoine Grotteria, 6Medias

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