France

Avec l'arrivée du froid, comment le gouvernement se prépare-t-il ?

© Image d'illustration - Pixabay

Alors que les températures vont être bien en dessous des normales dans les prochains jours avec l'arrivée d'un flux d'air frais, le gouvernement pourrait déclencher le plan grand froid. Ce dernier doit permettre par exemple d'ouvrir des places d'hébergement supplémentaires pour les sans-abris en réquisitionnant certains bâtiments.

La France s'apprête à grelotter. Alors que les fêtes de fin d'année ont été placées sous le signe de la douceur, le froid fait son grand retour depuis ce week-end avec un air qui s'est significativement rafraîchi en raison d'un flux d'air frais en provenance de l'Europe de l'est, le fameux "Moscou-Paris", rapporte BFMTV. Le thermomètre devrait d'ailleurs continuer de baisser avec des températures bien en dessous des normales de saison, notamment mardi 9 janvier qui devrait être la journée la plus froide dans l'Hexagone depuis 2018.

Face à ce refroidissement généralisé sur l'ensemble du territoire, le gouvernement devrait agir en activant le plan grand froid dès le début de la semaine prochaine, précise une source gouvernementale à nos confrères. Plusieurs départements ont déjà pris cette mesure à l'instar de l'Aube, du Bas-Rhin ou du Haut-Rhin, et qui permet de mettre à l'abri des personnes vulnérables en ouvrant de façon temporaire des places supplémentaires dans des établissements d'urgence. Les bâtiments non prévus pour habitation, les gymnases, les écoles ou les salles municipales peuvent ainsi être réquisitionnées, tandis que les maraudes, elles, sont renforcées lors de son déclenchement.

Plusieurs ministères sur le pont

Si l'activation du plan grand froid permet la mise en place rapide de mesures sociales, elle s'articule aussi autour de plusieurs mesures préventives et curatives à la fois au niveau local et nationale. Ainsi, elle a pour objectif la limitation du développement d'épidémies, des syndromes grippaux, des bronchiolites, ou encore la prévention des risques face aux dangers des intoxications au monoxyde de carbone.

Si le ministère de la Santé reste sur le qui-vive, d'autres, eux aussi, sont pourront être mobilisés et se tiennent prêts. Ainsi, le ministère de la Transition énergétique a tenu à rappeler les bons gestes en matière de sobriété énergétique et a tenu à rassurer quant à la disposition de stocks suffisants que ce soit en électricité ou en gaz. Le ministère des Transports et de l'Agriculture s'apprête de leur côté à veiller notamment à des problèmes de circulation des trains pour le premier, ou à des gelées dans les cultures pour le second.

publié le 7 janvier à 08h10, Kévin Comby, 6Medias

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