France

Attention aux dangers de cette nouvelle drogue très puissante

© Photo Pixabay - L’ANSM a répertorié jusqu’à présent six "signalements marquants" dans quatre régions différentes concernant les dérives de cette nouvelle drogue.

L’Association française des centres d’Addictovigilance a tiré la sonnette d’alarme début décembre sur le risque de surdose d’un nouveau type de drogues, relaie Le Parisien. Il s’agit des "nitazènes".

Isotonitazène, clonitazène, étonitazène, métonitazène… Ces termes ne vous disent peut-être pas grand-chose, et ils revêtent pourtant d’une dangerosité extrême. Il s’agit d’opioïdes de synthèse, faisant partie de la famille des "nitazènes". L‘Association française des centres d’Addictovigilance a émis une alerte au sujet de ces drogues, qui seraient jusqu’à 500 fois plus puissantes de la morphine, dans un bulletin publié début décembre, que relaie Le Parisien ces jours-ci. Le risque de surdose est élevé, celui de développer des intoxications graves également.

L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a répertorié jusqu’à présent six "signalements marquants" dans quatre régions différentes, rapporte encore Le Parisien. Deux personnes ont notamment fini dans le coma à La Réunion cet été. Plus grave encore : un individu est mort à Montpellier. Face à l’accumulation de cas graves rapportés, l’ANSM a demandé une enquête d’addictovigilance au niveau national.

Une drogue qui se propage en Europe

Les "nitazènes" ont, à l’origine, été synthétisés comme des antidouleurs dans les années 50 mais ils ont vite disparu "en raison d’un rapport bénéfice-risque trop défavorable", a rappelé récemment l‘Association française des centres d’Addictovigilance. La substance est réapparue en France, et dans d’autres pays d’Europe, voire même aux États-Unis, cette année, à des fins récréatives. C’est là que les autorités sanitaires ont commencé à découvrir les conséquences de la consommation des opioïdes de synthèse, qui sont, entre autres : détresse respiratoire, infection, voire le décès.

publié le 12 décembre à 18h48, Maeliss Innocenti, 6Medias

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