France

Attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure : deux mandats d'arrêt émis contre le fugitif Mohamed Amra

© Capture d'écran Interpol - Mohamed Amra est activement recherché par les autorités.

En plus de la notice rouge publiée par Interpol, Mohamed Amra fait l'objet de deux mandats d'arrêt émis contre lui, à la suite de l'attaque contre un convoi pénitentiaire dans l'Eure, qui a permis son évasion, rapporte BFMTV, jeudi 16 mai.

La traque de Mohamed Amra se poursuit et a connu une évolution notable jeudi 16 mai. Comme le révèle BFMTV, deux mandats d'arrêt ont été émis par les tribunaux de Rouen et Marseille à l'encontre du fugitif, deux jours après la violente attaque contre un fourgon pénitentiaire au péage d'Incarville, dans l'Eure, visant à le libérer. L'assaut du commando armé a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et a fait trois blessés graves. Les deux mandats d'arrêt sont en lien avec des faits pour lesquels il a été mis en examen en 2021 et 2022.

C'est d'ailleurs grâce à ces deux mandats d'arrêt qu'Interpol a lancé, mercredi 15 mai, une notice rouge, un avis de recherche à destination des polices du monde entier, contre Mohamed Amra. Dans le cas où le fugitif est arrêté à moins de 200 kilomètres de Rouen ou de Marseille, il sera présenté au juge d'instruction qui suit son dossier avant d'être placé en détention provisoire puis en garde à vue pour être interrogé sur les faits de meurtre en bande organisée dont il est suspecté. Si la distance excède les 200 kilomètres, le suspect sera présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) du lieu d'arrestation avant d'être ramené en détention provisoire et interrogé en garde à vue pour l'attaque survenue dans l'Eure.

Un important dispositif pour retrouver la trace de Mohamed Amra et ses complices

Depuis mardi 14 mai, d'importants moyens sont mis en place par les autorités pour retrouver la trace de Mohamed Amra et ses complices. Jusqu'à 450 policiers et gendarmes se sont mis à leur poursuite autour de la zone de crime, dans le cadre du plan Épervier. Avant que le périmètre des recherches ne soit élargi.

"350 enquêteurs de la police judiciaire" sont également mobilisés pour "repérer, pour arrêter et traduire devant la justice ceux qui ont exécuté de sang-froid, à la kalachnikov, des pères de famille qui faisaient leur travail pour protéger la France d'un narcotrafiquant" a affirmé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur France 2, jeudi 16 mai. "Où il se trouvera, on le trouvera. Il n'y a aucun doute que la République va gagner à la fin", a-t-il promis.

publié le 16 mai à 15h10, Quentin Marchal, 6Medias

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