France

Attaque à la gare de Lyon : l’assaillant mis en examen et placé en détention provisoire

© Poitout Florian/ABACA - Le hall 3 de Gare de Lyon, à Paris.

Soupçonné d’avoir blessé trois personnes au couteau, samedi 3 février, l’assaillant a été mis en examen, mardi 6 février, pour “tentatives d’assassinat“ et “violences avec arme“, rapporte franceinfo.

Après l’attaque au couteau et au marteau, samedi 3 février, le suspect a été mis en examen pour “tentatives d’assassinat et violences commises avec armes aggravées“, mardi 6 février en début d’après-midi, d’après les révélations de franceinfo. Soupçonné d’avoir blessé trois personnes, dont une grièvement, l’individu est placé en détention provisoire. “L’appartenance à la nation“ française a été retenue comme circonstance aggravante par la procureure.

Le principal suspect était en garde à vue depuis dimanche 4 février, après une interruption en raison d’un passage à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P). Son état psychologique avait été jugé compatible, dimanche, pour cette procédure. La veille, c’est le contraire qui avait été avancé et sa garde à vue avait été suspendue. Trois personnes ont été blessées dans cette attaque survenue peu après 7h30 du matin. L’une des victimes avait toujours son "pronostic vital engagé" le 4 février après-midi, rapporte BFMTV.

"Un esprit de vengeance par rapport à la France"

Comme le souligne BFMTV, dimanche 4 février, le principal suspect de l’attaque a notamment déclaré pendant sa garde à vue que son geste était "prémédité" et qu’il voulait "tuer des gens". Il a aussi reconnu "souffrir de la situation que la France a imposée à son grand-père". De nationalité malienne, l’assaillant de 32 ans dit être dans "un esprit de vengeance par rapport à la France" et l’histoire de sa famille. Par ailleurs, les enquêteurs ont trouvé un compte TikTok identifié comme celui de l’assaillant. Dans certaines vidéos, il exprimait son hostilité envers la France en faisant référence à l’intervention de l’armée française au Mali.

Samedi 3 février, le parquet de Paris avait précisé que les coups “auraient été portés avec un marteau et un couteau." Le préfet de police avait confirmé quelques premiers éléments de l’enquête. L’assaillant de nationalité malienne est “en situation régulière en Italie depuis 2016, avec un titre de séjour émis en 2019 tout à fait valable” et souffrirait bien de problèmes psychologiques.

publié le 6 février à 17h35, Suzanne Rublon, Capucine Trollion et Quentin Martins, 6Medias

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