France

Assemblée nationale : la séance interrompue à la suite d’un grave malaise

Une fonctionnaire a été victime d’un grave malaise lors de la séance de nuit à l'Assemblée nationale. Celle-ci a été interrompue vers 23 h, jeudi 4 mai.

C’est un clap de fin qui n’a rien d’une libération pour les députés et le personnel de l’Assemblée nationale. Jeudi 4 mai, vers 23 h, la séance de nuit a été interrompue après qu’une fonctionnaire a fait un malaise, explique Le Point. Celui-ci a non seulement nécessité l’intervention des secours dans l'hémicycle, mais l’état de santé de la rédactrice a nécessité son transfert à l’hôpital. Affectée au service du compte-rendu, la fonctionnaire a été évacuée près de 50 minutes après son malaise.

La séance devant s’arrêter à minuit, elle n’a pas repris. La séance était dédiée aux textes PCF. Avant de libérer les députés, Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, a eu quelques mots pour la victime. Elle a évoqué un “drame” avec cet "accident cardiaque". Elle a également précisé que Julien Rancoule, député (RN) et pompier volontaire, et Stéphanie Rist, élue Renaissance et médecin, sont parvenus à "réanimer rapidement" la rédactrice. Celle-ci a ensuite été prise en charge par les pompiers de l'Assemblée, puis le Samu.

"Une grande communauté"

Invitant les élus à avoir "une pensée" pour la rédactrice et ses proches, Yaël Braun-Pivet a déclaré : "Dans ces moments-là, l'Assemblée nationale est forte des membres qui la composent" qui forment "une grande communauté". Une communauté loin d’être toujours soudée. Plus tôt dans la soirée, la séance avait été suspendue après une phase particulièrement tendue entre la majorité et les députés de gauche. Les débats portaient alors sur une proposition de loi pour indexer la dotation globale de fonctionnement des collectivités sur l’inflation.

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, et Gabriel Attal, ministre des Transports, avaient pris la parole pendant plus d’une heure, après la présentation du texte. Les élus de gauche avaient qualifié cette phase de "diarrhée verbale ministérielle" visant à empêcher le vote du texte.

publié le 5 mai à 08h10, Orange avec 6Medias

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