Armées : Emmanuel Macron veut "mobiliser" davantage de jeunes volontaires "en renfort"

© Capture d'écran BFMTV
Lors de ses vœux annuels aux forces armées françaises, à Cesson-Sévigné, lundi 20 janvier, Emmanuel Macron a dit souhaiter des propositions d'ici mai pour "mobiliser" davantage et "mieux détecter" des jeunes volontaires qui seraient favorables à venir renforcer les rangs de l'armée française, relate BFMTV.
Se dirige-t-on vers la fin du service national universel (SNU) ? Comme le rapporte BFMTV, Emmanuel Macron a annoncé, lundi 20 janvier lors de ses traditionnels vœux aux armées, à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine), un projet aux contours pour "mobiliser" davantage de jeunes volontaires "en renfort des armées", en cas de besoin. Le chef de l'État a insisté sur "l'accumulation des menaces" qui oblige la France à s'adapter, évoquant notamment une "accélération des périls" depuis la guerre en Ukraine.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron souhaite "proposer à notre jeunesse un engagement fort" pour lui "donner le choix de servir". "Aujourd'hui, nous nous contentons d'un recensement, d'une journée défense et citoyenneté", "c'est trop peu", a jugé le président de la République devant les forces armées. Sans "rétablir le service national obligatoire", il dit avoir demandé au gouvernement et à l'état-major des armées des propositions d'ici à mai pour "permettre à une jeunesse volontaire d'apprendre avec les armées et d'en renforcer les rangs". "Nous devrons mieux détecter les volontaires", "les former et être capable de les mobiliser le jour venu", "en renfort des armées en métropole ou ailleurs", a martelé le chef de l'État.
Une rénovation à venir de la Journée de défense et de citoyenneté
Pour constituer cette réserve de volontaires, Emmanuel Macron affirme que "la Journée de défense et de citoyenneté sera rénovée et redeviendra demain un moment de temps retrouvé avec les armées". Parmi les 800 000 jeunes qui y passent chaque année, "certains se signaleront et diront qu'ils répondront présents si la Nation les appelle". La France vise 210 000 militaires d'active et 80 000 réservistes à l'horizon 2030. Plus largement, le chef de l'État et des armées a lancé une nouvelle Revue stratégique. D'ici mai également, le secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale devra lui faire des propositions.
publié le 21 janvier à 07h47, Quentin Marchal, 6Medias