Araignée violoniste : quels sont les risques de la croiser en France ?
L’araignée violoniste a fait sa deuxième victime depuis le début de l’été en Italie, samedi 17 août, rapporte Le Parisien. Mais alors, les Français courent-ils le risque de subir la morsure mortelle de cette araignée ?
Deuxième victime pour l’araignée violoniste ce samedi 17 août. Un Italien de 23 ans est décédé à la suite d'une morsure de cette araignée. Il s’agit de la deuxième victime en moins d’un mois en Italie, les incidents ayant eu lieu en Sicile et dans les Pouilles, au sud du pays.
Cette espèce d’araignée doit son nom à une tache rappelant un violon sur son corps. Elle se reconnaît à sa couleur roussâtre et à ses longues pattes fines. Plus petite qu’une pièce de 5 centimes, l’araignée est d’ordinaire inoffensive. Sa morsure relève de l'inhabituel et n’est ni douloureuse, ni mortelle en temps normal. Les gens ne meurent pas de l’action directe du venin, mais des infections, des nécroses et des brûlures de la peau. Ce sont des réactions individuelles particulières chez des personnes au système immunitaire fragile, précise Le Parisien.
Une présence en France ?
L’araignée en question est friande de terres arides et d'habitats secs, et se cache très souvent sous des pierres ou dans des crevasses rocheuses, mais aussi autour des maisons et des bâtiments. Ainsi, l’Italie n’est pas le seul pays européen où l'araignée s’est établie. Tout le pourtour du littoral méditerranéen est touché. L’Espagne, la Croatie, la Grèce, l’Italie, la Libye, la Tunisie, et la Turquie sont tous des habitats naturels de l’araignée. Le sud de la France et la Corse sont également concernés.
publié le 18 août à 13h07, Arnaud Enjourbault, 6Medias
