France

Antisémitisme : la fille de Raquel Garrido et Alexis Corbière visée par une enquête

© Villette Pierrick/ABACA

La fille des deux députés insoumis, 22 ans, aurait été interpellée mardi 16 janvier au matin. Elle aurait été placée en garde à vue en raison de messages diffusés sur les réseaux sociaux à caractère antisémite, rapporte Le Parisien.

Voilà qui ne va pas arranger les affaires des deux élus insoumis. La fille de Raquel Garrido et d’Alexis Corbière est accusée d’avoir tenu des propos antisémites. Selon les informations du Parisien, mercredi 17 janvier, la jeune femme de 22 ans aurait été interpellée la veille au matin, par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), à Paris. Elle aurait été placée en garde à vue pour "apologie du terrorisme et provocation publique et directe non suivie d’effet de commettre des atteintes volontaires à la vie".

Selon la justice, la jeune femme est susceptible d’être l’auteure de posts haineux sur les réseaux sociaux, publiés en octobre dernier, à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël et de la contre-attaque de l’État hébreu lancée depuis. Elle tiendrait également des propos antisémites dans une vidéo, diffusée le 14 novembre dernier.

Le parquet confirme une enquête en cours

Sur celle-ci, dans la pénombre, la jeune fille peut être vue en train de dire "je suis antisémite, je m’en bats les couilles, j’assume". Voyant qu’elle est filmée, elle apostrophe l’auteur de la vidéo : "Arrête de filmer, toi". Selon les précisions du quotidien, depuis plusieurs semaines la fille des deux élus LFI est accusée par des internautes liés à l’extrême droite de tenir des propos sur les réseaux sociaux qu’ils estiment être antisémites.

Auprès du Parisien, le parquet indique qu’"une enquête est en cours à la suite de signalements adressés au pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) par des associations de lutte contre la discrimination". Ces signalements sont en lien avec des "propos susceptibles d’avoir été tenus en ligne par cette jeune femme, dont la qualification pénale est en cours d’appréciation, à la suite de l’attaque du 7 octobre 2023."

publié le 17 janvier à 13h05, Ambre Deharo, 6Medias

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