France

Alpes-Maritimes : des portions de cantine trop petites ? Indignation générale des parents d’élèves

Plusieurs parents d’élèves de différents établissements de Carros s’interrogent sur les repas distribués dans les cantines scolaires. Auprès de Nice-Matin, la mairie se défend lundi 4 décembre.

À Carros (Alpes-Maritimes), situé à 25 kilomètres au nord-ouest de Nice, les parents d’élèves sont sceptiques quant aux cantines scolaires. Sur Facebook, plusieurs d’entre eux s'interrogent concernant les quantités de nourriture données aux enfants. "Avez-vous eu un retour de vos enfants à propos de la cantine ce midi à l’école Boris-Vian ? Les barquettes sur les tables étaient à moitié remplies. Ils ont été nourris en demi-portions […]. Ils sont sortis avec la faim au ventre, comment cela est-ce possible ?" avait demandé une première maman avant de voir de nombreuses réponses affluer à son message posté sur un groupe d’habitants de Carros, rapporte Nice-Matin lundi 4 décembre.

"Qu’ont mangé vos enfants ce midi ? Mon fils m’indique : une soupe, un friand au fromage tout seul, une tartine et un yaourt. Donne-t-on ça en plat à des enfants en pleine croissance ? Il n’y a que moi que ça choque ?", interroge une autre mère de famille avec une photo du plateau-repas pour accompagner son propos. Là aussi, les réponses sont nombreuses et proviennent de parents d’élèves scolarisés dans différents établissements de la région.

Un problème d’approvisionnement

Contactée par nos confrères, la mairie de Carros souligne qu’ "aucune économie n’est faite sur les repas des enfants. Il y a toujours des restes en fin de repas, les enfants peuvent se resservir jusqu’à trois fois", insiste la Ville qui regrette certaines remarques "excessives".

Elle se justifie en effet d’avoir servi des friands et une soupe aux enfants alors que le repas initial devait être composé d’une "poêlée de légumes et de crêpes au fromage". Mais un problème "d’approvisionnement" n’a pas permis de réaliser ce déjeuner pour les enfants. La mairie affirme par ailleurs s’appuyer sur des fiches techniques détaillées et qu’une diététicienne valide tous les apports nutritifs nécessaires.

publié le 4 décembre à 14h09, Inès Cussac, 6Medias

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