France

Allemagne : des centaines de sites pornos consultés sur les ordinateurs du... diocèse de Cologne

Outre-Rhin, la découverte de 1 000 connexions a des sites prohibés, dont des pornographiques, vient entacher le diocèse de Cologne. Déjà empêtré dans une précédente affaire en lien avec des accusations d'agressions sexuelles visant l'un des prêtres du diocèse, l'archevêque assure "collaborer pleinement avec les autorités".

C'est une découverte surprenante qui fait polémique au sein du diocèse de Cologne (Allemagne). Près de 1 000 connexions à des sites prohibés ont été relevées sur des ordinateurs de travail après une batterie de tests pour la sécurité du diocèse réalisés au cours du mois de mai et de juin, révèle plusieurs médias allemands, et relayés par Le Parisien. L'archevêque, lui, a depuis confirmé l'information. Une enquête a été ouverte.

Un haut membre du clergé impliqué ?

Bien que le détail des connexions ne soit pour l'heure connu, plusieurs centaines d'entre elles concerneraient des sites pornographiques. Des sites complètement prohibés par l’archidiocèse lorsqu'ils concernent des plateformes pornographiques ou pouvant contenir des contenus violents. Selon le média local Kölner Stadt-Anzeiger, 15 personnes, dont un haut membre du clergé, seraient ainsi dans le viseur du diocèse. "Tout le monde ne doit pas non plus être sous le coup d'une suspicion généralisée", ajoute Rainer Maria Woelki, l'archevêque de Cologne. Dans un communiqué, l'homme se dit toutefois "déçu" à la suite de ces révélations et assure qu'il est prêt à "collaborer pleinement avec les autorités".

L'affaire pourrait d'ailleurs prendre une tout autre tournure prochainement. Le site d'actualités de l'Église catholique allemand, indique que l'une des 15 personnes suspectées d'avoir été sur l'un de ces sites interdits serait en détention de "contenus criminels".

Ce n'est pas la première fois que le diocèse de Cologne fait la une des gros titres. Déjà, en mars dernier, l'archevêque Rainer Maria Woelki avait été critiqué pour sa gestion lors de précédents cas d'agressions sexuelles au sein du territoire canonique. Sous serment, l'homme d'église avait alors assuré ne pas être au courant des accusations qui pesaient sur l'un des prêtres du diocèse.

publié le 20 août à 09h35, Kévin Comby, 6Médias

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