France

Ajaccio-OM : deux hommes placés en garde à vue après l’agression du jeune supporter marseillais

Deux hommes se sont rendus eux-mêmes au commissariat d’Ajaccio et ont été placés en garde à vue dans l’enquête de l’agression de Kenzo, 8 ans, et de son père. Le 3 juin, ces derniers ont été agressés alors qu’ils étaient venus en famille assister au match entre Ajaccio et Marseille, l’équipe qu’ils supportent.

Neuf jours après l’agression de Kenzo, un jeune supporter de l’Olympique de Marseille venu voir un match à Ajaccio, l’enquête progresse. Ce lundi 12 juin, deux hommes ont été placés en garde à vue, révèle RMC Sport. Les deux hommes sont âgés de 20 ans et ils se sont rendus d’eux-mêmes à la police d’Ajaccio.

Le 3 juin dernier, Kenzo, atteint d’un cancer au cerveau, et sa famille sont invités par une association caritative à suivre le match dans une loge du stade François-Coty. Étant supporters de l’OM, ils portent un maillot du club, et c’est à ce moment que les choses dérapent. "Lorsque le papa entre dans la loge, il enfile le maillot de l’OM. Cet acte aurait déclenché la colère des supporters de l’ACA" a expliqué Nicolas Septe, le procureur de la République d’Ajaccio au micro de BFMTV.

De nombreux soutiens

"Tout va très vite puisque les supporters ajacciens vont faire irruption dans la loge dans laquelle se trouve la famille. Les coups vont partir directement sur le papa. Blessé, le petit garçon a heurté sa tête contre une rambarde de la loge. La maman a été également bousculée. La sécurité est ensuite intervenue très rapidement pour mettre la famille en sécurité de manière à éviter que les coups se reproduisent."

Si le jeune garçon a reçu de nombreuses marques de soutien, comme celle de l’OM ou d’Emmanuel Macron, qui a demandé des "sanctions fortes", le club d’Ajaccio a lui remis en question la version des faits. "Il semblerait, hélas, que les informations communiquées immédiatement après les faits ne soient que très partiellement conformes à la réalité", a fait savoir le club dans un communiqué. "Le contenu de l’enregistrement de la vidéosurveillance révèle que la vérité est tout autre et que la gravité des agissements de certains supporters ajacciens, au demeurant répréhensibles, a été très nettement exagérée."

publié le 12 juin à 17h30, Orange avec 6Medias

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