Air France n’est plus la première compagnie aérienne en France
© Batard Patrick/ABACA
Grâce à des prix ultra-compétitifs et à ses connexions entre petites et moyennes villes, la compagnie espagnole s’est imposée dans l’espace aérien français.
Le ciel bleu, blanc et rouge se teint d’un peu de jaune. Désormais, en France, la compagnie aérienne espagnole Volotea règne en maître, devant Air France-KLM et Easy Jet, indique Le Parisien samedi 12 août. Fondée en 2012 par Carlos Muñoz et Lázaro Ros, également créateurs de la compagnie ibérique Vueling, Volotea compte désormais 61 lignes domestiques, contre 58 pour la compagnie française et 42 pour la britannique, précise Le Parisien.
Une réussite dont se réjouit naturellement Carlos Muñoz : "La France est notre marché naturel. Il représente 60 % de notre activité, loin devant l’Allemagne, la Grèce et l’Espagne. Au total, nous allons opérer 40 000 vols dans le ciel tricolore en 2023". Cette année, 6,5 millions de personnes voleront à bord de leurs appareils, souligne Econostrum.
Petits prix, maxi rentabilité
La recette du succès de Volotea, des prix hyper-accessibles et, surtout, des liaisons entre les petites villes et les moyennes. Ainsi, pour un billet moyen, il faut débourser environ 40 euros, indique le média économique. Comme pour les autres compagnies low cost, il faut évidemment payer un surplus pour choisir son siège ou pouvoir mettre sa valise en soute. Des options qui s’élèvent en moyenne à 28 euros.
En France, Volotea dessert 21 villes et les deux aéroports parisiens. Parmi ses destinations, on retrouve notamment la Corse, avec Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari, mais également Deauville, Caen, Biarritz, Lille, Nantes, Perpignan ou encore Strasbourg. Et les coûts d’exploitation sont moindres, puisque, selon les propos de l’expert du marché de l’aérien, Xavier Tytelman, au Parisien, "un même avion va, par exemple, réaliser Caen-Toulouse, puis Toulouse-Strasbourg et Strasbourg-Bordeaux dans une même journée". "Ils rentabilisent au maximum. Le modèle économique est viable !", ajoute-t-il.
publié le 13 août à 21h50, Théo Rampazzo, 6Medias