France

Agression du petit Kenzo : selon les premiers éléments de l’enquête, seul le père a été frappé

Les premiers éléments de l’enquête dans l’agression du petit Kenzo confirment les coups portés par les supporters d’Ajaccio à son père, mais indiquent que le jeune garçon n’a pas été victime de violences physiques, rapporte Le Parisien vendredi 9 juin.

"Il y a bien eu une agression envers le père du petit garçon mais l’enfant n’a jamais été visé, aucun maillot ne lui a été arraché"; confie une source proche de l’enquête à nos confrères du Parisien. Une semaine après l’agression de la famille lors du match Ajaccio-OM, les éléments de l’enquête se précisent et diffèrent des premiers témoignages apportés par la famille de Kenzo.

Le père de Kenzo aurait provoqué les Ajacciens

L’étude des images de vidéosurveillance montre quatre hommes faisant irruption dans la loge de la famille de Kenzo, qui en ressortent treize secondes plus tard, en tenant un maillot de l’OM. D’après les premiers éléments de l’enquête, celui-ci aurait appartenu au père, et non au jeune garçon, qui n’aurait pas eu son t-shirt arraché.

Mais alors, pourquoi cette agression ? D’après des témoins présents dans le stade samedi dernier, le père de famille aurait provoqué en amont les supporters corses en embrassant son maillot devant eux. Un geste reconnu par le père de famille, qui lui a valu un coup de poing de la part de ses agresseurs, qui l’auraient ensuite forcé à retirer son maillot.

“Un procès médiatique”

Ces éléments indiquent que Kenzo n’aurait donc pas été directement visé par les agresseurs, lui et son frère n’en restent pas moins encore "très choqués" par les faits, indique Me Frédéric Pourrière, l’avocat de la famille. Celui qui défend la famille ne comprend pas le revirement de l’enquête et dénonce "un procès médiatique". "Mes clients sont aujourd’hui accusés d’avoir menti alors que leur version des faits n’a jamais varié et qu’elle est confirmée par les premiers éléments de l’enquête. Il faut remettre les choses dans leur contexte, ce sont eux les victimes."

publié le 10 juin à 09h08, Orange avec 6Medias

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