France

Affaire Gérard Miller : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour "viols" et "agressions sexuelles "

© Stephen Caillet / Panoramic

Le psychothérapeute Gérard Miller est visé par six plaintes pour "faits susceptibles d’être qualifiés de viols et d’agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures". Le parquet de Paris a ouvert jeudi 22 février une enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles.

Le parquet de Paris a ouvert jeudi 22 février une enquête préliminaire contre Gérard Miller pour "viols" et "agressions sexuelles", révèle le magazine Elle. Cela fait suite aux six plaintes déposées par des patientes du psychothérapeute pour "faits susceptibles d’être qualifiés de viols et d’agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures". Les faits se seraient déroulés entre 1995 et 2005. "J'ai pris connaissance ce jour de la décision du parquet de Paris d'ouvrir une enquête concernant les accusations contre moi par voie de presse", a réagi Gérard Miller auprès de BFMTV.

Outre les six plaintes contre Gérard Miller, 41 femmes ont témoigné contre lui dans une deuxième enquête publiée par le magazine Elle le 8 février dernier. Elles l’accusent de viols, agressions sexuelles ou de tentatives de viol. Les faits se seraient produits au domicile parisien du spécialiste. C’est aussi le magazine Elle qui avait révélé le 31 janvier dernier, les premières accusations contre Gérard Miller. De nombreuses victimes étaient mineures au moment des faits. Dans Mediapart, dix d'entre elles accusent le thérapeute d’abus lors de séances d’hypnose.

Gérard Miller reconnaît des relations "inégalitaires"

Gérard Miller nie les accusations de viols et d’agressions sexuelles, mais reconnaît des relations "inégalitaires", indique BFMTV, du fait de son statut d’homme "médiatique" et de thérapeute reconnu. Cependant, il affirme que les relations étaient "consenties" dans deux lettres qu’il a adressées à Mediapart. Il déclare également que "jamais quelqu’un ne s’est retrouvé chez en n’étant plus en mesure d’interagir" dans aucune circonstance.

publié le 23 février à 19h15, Capucine Trollion, 6Medias

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