Orange avec AFP-Services, publié le jeudi 28 mars 2019 à 21h29
Après des violences et pillages survenus à l'occasion du 18e acte des "gilets jaunes" à Paris, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé l'interdiction de manifester "chaque fois qu'il le faudra".
Les manifestations seront interdites samedi à Avignon, Toulouse et Rouen, pour prévenir les violences et les pillages dans la perspective de l'acte XX des "gilets jaunes".
À Avignon où un appel national à manifester samedi avait été lancé par des "gilets jaunes" sur les réseaux sociaux, la préfecture du Vaucluse a interdit tout rassemblement ou manifestation du mouvement de 9H00 à minuit, "intra-muros" et sur plusieurs axes périphériques. Le préfet du Vaucluse, Bertrand Gaume, évoque "les appels à une manifestation nationale, relayés par les réseaux sociaux, et notamment la présence prévisible de personnes appartenant à des groupes activistes violents". Il souhaite en particulier protéger le Palais des Papes, "lieu symbolique qui demeure ainsi sensible".
La préfète de Normandie Fabienne Buccio a pris un arrêté interdisant toute manifestation dans le centre-ville de Rouen, selon un périmètre identique à celui du samedi 23 mars.
A Toulouse, l'arrêté préfectoral concernant la journée du 23 mars et interdisant toute manifestation place du Capitole a été reconduit.
Des interdictions aussitôt dénoncées sur des comptes de "gilets jaunes" sur les réseaux sociaux.
Le 18 mars, après des violences et pillages survenus à l'occasion du 18e acte des "gilets jaunes" à Paris, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé l'interdiction de manifester "chaque fois qu'il le faudra", dans les quartiers "les plus touchés". Le 23 mars, à Paris, Nice, Bordeaux et Toulouse, des lieux emblématiques, comme les Champs-Élysées ou la place Garibaldi à Nice, ont été interdits à la manifestation.