Accusé de viols, le député Damien Abad demande la levée de son immunité parlementaire
© Eliot Blondet/ABACAPRESS.COM
Le député macroniste de l’Ain est visé par une enquête pour viol. Il a expliqué ce mercredi 17 mai vouloir “être entendu par la justice comme n’importe quel autre citoyen”, peut-on lire dans plusieurs médias.
Les révélations avaient défrayé la chronique, éjectant de son siège le ministre des solidarités. Nouveau retournement de situation. Ce mercredi 17 mai, le député Damien Abad, visé par des accusations de viols, “favorable” à la levée de son immunité parlementaire, dans le cadre d’une enquête préliminaire en cours, a-t-il affirmé dans un communiqué.
“Je souhaite être entendu par la justice comme n’importe quel autre citoyen et ce, sous quelque régime que ce soit”, écrit-il. La requête a été déposée auprès du bureau de l’Assemblée nationale, plus haute instance collégiale, avec le soutien du député. L’institution devrait statuer prochainement sur son régime.
Damien Abad avait été membre du premier gouvernement d’Elisabeth Borne en tant que ministre des Solidarités. Peu après sa nomination, il a été accusé de viols et de tentatives de viols par plusieurs femmes. Fin juin 2022, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire pour “tentative de viol”.
D’autres femmes ont témoigné depuis. Des récits similaires aux précédents. Les accusatrices racontent que le député de l’Ain les a ou a tenté de les droguer. L’une d’elles a expliqué qu’il aurait insisté pour obtenir une fellation, tandis qu’une autre a affirmé s’être réveillée dans une chambre d’hôtel aux côtés de Damien Abad.
La polémique a rapidement enflé, pesant sur le gouvernement. Le remaniement suivant les élections législatives a permis au Président de débarquer Damien Abad de son poste en juillet 2022.
publié le 17 mai à 12h38, Orange avec 6Medias