Accident d'autocar mortel sur l'A6 : le chauffeur se serait assoupi
© ANDBZ/ABACA - Accident d'autocar mortel sur l'A6 : le chauffeur se serait assoupi (image d'illustration)
Un autocar rempli d’enfants et d’adolescents se serait couché sur le flanc dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars. Une adolescente tuée et une douzaine de blessés sont à déplorer.
Un accident d’autocar sur l’A6 à Éguilly (Côte-d’Or) a tué une adolescente vers 1 heure 40 dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars. Douze autres personnes ont été blessées, rapporte Sud Ouest.
"Le chauffeur pense s'être assoupi", a déclaré le parquet, qui a ouvert une enquête pour "homicide involontaire" et "blessures involontaires" expliquent nos confrères de BFMTV.
51 personnes, dont 41 enfants âgés de 5 à 15 ans, étaient dans le véhicule parti des Andelys (Eure) pour rejoindre Saint-Léger-Les-Mélèzes (Hautes-Alpes). Un adulte a été grièvement blessé, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Une adolescente de 15 ans est morte dans cet accident et le maire des Andelys Frédéric Duché a expliqué sur BFMTV avoir lui-même annoncé le décès à sa famille ce dimanche matin.
Le plan "nombreuses victimes" enclenché
Face à la violence de l’accident, le plan "nombreuses victimes" (NOVI) a été enclenché par la préfecture. Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux de Semur-en-Auxois et de de Dijon, et 70 pompiers ont été dépêchés sur place.
Une cellule d’accompagnement médico-psychologique va être mise à disposition des personnes non blessées dès 14 heures ce dimanche 3 mars. Ces dernières seront rapatriées en lien avec la préfecture de l’Eure. Une cellule d’information a également été activée en préfecture pour les familles. Le but est de pouvoir répondre aux questions concernant ce tragique événement. Benoît Byrski, sous-préfet de Beaune, en Côte-d'Or, a expliqué à BFMTV que certains parents "sont d'ores et déjà partis, les parents qui ont pu être contactés le plus tôt se sont évidemment dépêchés de venir contacter leurs enfants". "Dans ce genre de situation, le stress post-traumatique est important chez les plus jeunes. Il est important qu'ils verbalisent ce qu'ils ont vécu dès demain", conclut Frédéric Duché.
publié le 3 mars à 10h23, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias