À l’Assemblée nationale, des huissiers empêchent le député Meyer Habib d’approcher d’Éric Dupond-Moretti
© Capture d'écran BFMTV - Le député LR Meyer Habib a été raccompagné à sa place après avoir enfreint le protocole.
Mercredi 6 mars, le débuté LR Meyer Habib a été raccompagné à sa place par les huissiers de l’Assemblée nationale après qu’il a enfreint le protocole et tenté d’approcher le garde des Sceaux pendant un débat dans l’hémicycle.
Nouvelle frasque du député Meyer Habib. À l’Assemblée nationale, mercredi 6 mars, le député Les Républicains n’a pas respecté le protocole au moment de sa prise de parole.Après son discours dans le cadre du débat sur la proposition de loi visant à renforcer la réponse pénale lors des infractions à caractère raciste ou antisémite, Meyer Habib est descendu pour se rapprocher d’Eric Dupond-Moretti, comme le montrent les images de l’Assemblée nationale.
“Non, non, non”, a alors lancé Caroline Fiat, vice-président de l’Assemblée nationale, depuis son perchoir pour l'arrêter. Les huissiers de l’hémicycle se sont alors empressés d’intervenir pour séparer le député du ministre et inviter l’élu à rejoindre sa place.
“Un sujet important”
Le député Renaissance Mathieu Lefèvre, censé prendre la suite de Mayer Habib avant d’être interrompu, a alors tancé : "Mes chers collègues, pardon, mais il y a des gens qui nous regardent, on débat d'un sujet important, c'est le racisme, l'antisémitisme [...] essayons de donner une image un petit peu meilleur de nous-même”.
Il “est venu donner son dossier [des menaces antisémites qu’il a reçues] au garde des Sceaux avec qui il entretient de bons rapports", a justifié l’entourage de Meyer Habib après l’incident. Pendant sa prise de parole, le député LR a lu quelques insultes “parmi les dizaines” qu’il reçoit afin de décrire son “quotidien député juif qui représente les Français d'Israël”. Certaines sont particulièrement cinglantes : "Je te dis, je te vois, je te tire une balle entre les deux yeux, de sang-froid, fils de p*** sioniste de mes co******. Personne n'a encore décidé de te foutre une balle dans la tête”, a-t-il cité en exemple.
publié le 7 mars à 15h32, Sophie Eygué, 6Medias