France

À deux ans et demi, une fillette reçoit par erreur un courrier des impôts qui lui réclament 663 euros

Dans l'Eure, une mère de famille a eu la surprise de découvrir une demande de paiement au titre de la taxe d'habitation adressée à sa fille âgée de... deux ans et demi. Une erreur qui est loin d'être un cas isolé.

C'est un courrier qui fait rarement plaisir lorsqu'on le reçoit dans sa boîte aux lettres. Comme le rapporte Le Figaro, mercredi 22 novembre, une mère de famille résidant dans l'Eure, a eu la surprise de découvrir dans son courrier une lettre de l'administration fiscale adressée à sa fille âgée de seulement deux ans et demi. À l'intérieur, une demande de paiement de la part de la Direction départementale des finances publiques de l'Eure d'un montant de 663 euros adressée à la fillette au titre de la taxe d'habitation redevable sur les résidences secondaires. Fort heureusement, l'administration ayant eu vent de l'erreur, la mère de famille qui craignait que le montant ne soit prélevé sur son compte bancaire, ne verra aucune somme débitée.

Des centaines d'enfants concernés

Le cas de cette fillette n'est pourtant pas isolé. En effet, plusieurs centaines d'enfants sont concernés par une erreur similaire de la part du fisc qui leur réclame le règlement d'une taxe d'habitation. "Nous sommes sur des process industriels, 39 millions de foyers, 24 millions de propriétaires, 4 millions d'avis de taxe d'habitation sur les résidences secondaires émis chaque année, et ce type d'erreur peut se rencontrer", a tenu à se justifier la Direction générale des finances publiques (DGFiP) auprès de BFMTV. Et de préciser : "Nos services ont identifié tous les cas d'avis de taxe d'habitation adressés à tort à des mineurs (quelques milliers sur les 3,9 millions d'avis de taxe d'habitation sur les résidences secondaires)."

Au Havre, un garçon de 11 ans avait ainsi reçu le 17 novembre dernier une lettre lui réclamant 1 197 euros. Même chose près de Lyon, à Caluire-et-Cuire où une adolescente de 13 ans avait quant à elle reçu un avis d'imposition d'un montant de 2 467 euros. Dans le cas de cette dernière, les parents ayant déclaré que leur fille était logée "à titre gratuit", le système a cru a tort que la jeune fille possédait une résidence secondaire.

publié le 22 novembre à 21h25, Kévin Comby, 6Medias

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