"100 jours de colère" : la réponse de la CGT Énergie aux 100 jours d’apaisement d’Emmanuel Macron
© Des manifestants du syndicat CGT Energie (Confédération générale des travailleurs) défilent lors d'une manifestation. Les syndicats français ont appelé à une septième journée d'action contre la réforme des retraites du gouvernement français qui ferait passer l'âge de la retraite de 62 à 64 ans. La police estime à 7 000 le nombre de manifestants défilant dans les rues de Marseille pour cette septième journée, tandis que les syndicats l'estiment à 80 000. Le ministère de l'Intérieur fait état de 368 000 manifestants dans les rues de France, tandis que les syndicats en revendiquent plus d'un million Marseille, France, 11 mars 2023. Photo par Denis Thaust/Sopa Images/SPUS/ABACAPRESS.COM
Les syndicats de la CGT Energie ont promis, vendredi 21 avril, "100 jours d’actions et de colère" en réponse aux cent jours d’apaisement d’Emmanuel Macron après la promulgation de la réforme des retraites, relaie Europe 1.
Les syndicats contre-attaquent. Vendredi 21 avril, dans un communiqué transmis aux médias, dont Europe 1, la CGT Énergie a annoncé vouloir mettre en place 100 jours d’actions et de colère en réponse à la promulgation de la réforme des retraites. Cette action est le miroir des 100 jours d’apaisement promis par Emmanuel Macron lors de son allocution, lundi. “Macron a promis 100 jours pour apaiser, nous lui promettons 100 jours d'actions et de colère ! L'heure est loin d'être à la résignation”, ont lancé les syndicats.
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Au-delà de ces 100 jours, dont le pic de colère sera atteint le 3 mai selon les syndicats, ces derniers dénoncent des “méthodes antidémocratiques”, en référence au 49.3 qui a servi à faire passer la réforme des retraites en force à l’Assemblée nationale. "Nos débats font ressortir des positions offensives, fermes et unanimes”, complète la Fédération nationale Mines Énergie (FNME) CGT.
Le festival de Cannes, le GP de Monaco et Roland-Garros menacés ?
Pour appuyer leur mouvement, le syndicat compte mettre la pression sur différents événements culturels et sportifs du mois de mai : “En mai, fais ce qu'il te plaît ! Le festival du film de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le tournoi de Roland-Garros, le festival d'Avignon pourraient se retrouver dans le noir ! On ne lâchera rien !”
Si les grands événements sont notamment ciblés, les membres de l'exécutif le sont également. La FNME promet des “perturbations énergétiques” lors des déplacements des membres du gouvernement, s’inscrivant dans ce que les syndicats appellent la “grévilla”. La CGT a par ailleurs déjà revendiqué les deux coupures de courant à l’aéroport de Montpellier et dans un collège de l’Hérault où se rendait Emmanuel Macron jeudi.
publié le 21 avril à 22h35, Orange avec 6Medias